Etude de la prise en charge des douleurs neuropathiques en médecine générale : exemple de la douleur neuropathique diabétique de type 2
- diabète de type 2, diagnostic, douleurs neuropathiques, médecins généralistes, prescription, prise en charge, traitement
- Diabètes
- Diabète de type 2
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2012LIL2M332
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 10/12/2012
Résumé en langue originale
La douleur est un motif de consultation fréquent en médecine générale. En France, 5% de la population générale présenterait des douleurs neuropathiques. 15 à 20% des diabétiques de type 2 présenteraient ce type de douleurs. Notre étude a permis de décrire la prise en charge des douleurs neuropathiques d’origine diabétique par les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais. Il s’agit d’une étude d’évaluation de la qualité des soins descriptive s’intéressant à la prise en charge de la neuropathie douloureuse chez les diabétiques de type 2. Le recueil de données a été réalisé par le biais d’un questionnaire. Les variables étudiées concernaient le diagnostic, le traitement et l’évolution de la neuropathie douloureuse, ainsi que des données concernant les généralistes interrogés. Le logiciel SPSS a permis la réalisation des tests statistiques. 73,5% des généralistes utilisaient le monofilament pour identifier la neuropathie. Les échelles d’intensité douloureuse étaient utilisées dans 50,3% des cas; tandis que les échelles permettant d’objectiver la composante neuropathique de la douleur comme le DN4 n’étaient utilisées que dans 28,4% des cas. Le traitement de 1ère intention le plus prescrit restait le paracétamol (64,9% des généralistes le prescrivaient souvent), suivi par les antiépileptiques GABAergiques (50,3%) et les antalgiques de palier 2 (36,4%). Les IRSNa et les tricycliques n’étaient que rarement prescrits : respectivement, 9,3% et 6,6% des généralistes les prescrivaient souvent. 55% des praticiens interrogés se conformaient aux recommandations actuelles de la SFETD. En 2ème intention, les stratégies thérapeutiques étaient diverses et variées mais consistaient généralement à un changement de molécule (33,1%) ou la mise en place d’une bithérapie (18,5%). En 3ème intention, le recours à un avis spécialisé était très souvent demandé (68,9%). L’âge, la formation et le lieu d’exercice n’influaient pas sur la prescription. Une plus large utilisation de l’échelle DN4 permettrait de mieux identifier la composante neuropathique des douleurs afin de choisir un traitement antalgique adapté, les antalgiques usuels s’avérant peu efficaces. La mise en place de FMC et une coordination avec les centres anti-douleur permettraient d’améliorer la prise en charge des douleurs neuropathiques.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Nycz, Michel
AUTEUR
- Ladon, Olivier