Titre original :

Le HDL-cholestérol en médecine générale : enquête de pratiques quotidiennes

Mots-clés en français :
  • Dyslipidémie, HDL-cholestérol, médecine générale, traitement, maladies cardio-vasculaires, Lipides -- Troubles du métabolisme, Lipoprotéines de haute densité, Appareil cardiovasculaire -- Maladies, Dyslipidémies, Cholestérol HDL

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M076
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/05/2012

Résumé en langue originale

Malgré la réduction de 20 à 30% du risque cardio-vasculaire qu’a permis le contrôle du LDLc par les statines, il persiste un risque appelé « risque vasculaire résiduel », auquel participe un taux bas de HDLc. Une augmentation de 1 mg/dL du taux de HDLc est associée à une diminution de 2 à 3% du risque de coronaropathie. En France, une hypo-HDLémie (HDLc < 40 mg/dL) est retrouvée chez près d’un homme sur cinq et d’une femme sur quinze. Si l‘intérêt suscité par le HDLc au sein des sociétés savantes est indéniable, qu’en est-il en soins primaires ? Cette étude a cherché à préciser l’attitude pratique des médecins généralistes de la Communauté Urbaine de Lille vis-à-vis du HDLc dans leur gestion du risque vasculaire. Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive transversale auprès de 192 médecins généralistes installés au sein de la Communauté Urbaine de Lille. Les données ont été recueillies par hétéroquestionnaire. 104 médecins ont répondu à l’enquête. Si 93% d’entre eux affirment avoir acquis les recommandations françaises sur la prise en charge des dyslipidémies, seule la moitié les applique correctement en ce qui concerne le HDLc. En cas d’hypoHDLémie à l’objectif LDLc, pour un seuil approchant les 0,40 g/L, 69% des médecins interrogés mettent en œuvre des recommandations nutritionnelles et comportementales, 30% instaurent un traitement médicamenteux, 22% modifient le traitement hypolipémiant. Les attitudes sont diverses même si les statines sont privilégiées. 72% des médecins estiment que le contrôle du HDLc participera à la prise en charge future des dyslipidémies, 50% que le développement de nouveaux traitements ciblant le HDLc est souhaitable. La question de la prise en charge du HDLc se pose en médecine générale. En l’absence de consensus, il n’y a pas d’uniformité des pratiques, qui ne se basent pas toujours sur des preuves scientifiques établies. L’intervention sur le mode de vie dans le cadre d’un « projet thérapeutique intégré », représente actuellement le levier d’action principal de la prise en charge des hypo-HDLémies.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pelzer, Julien

AUTEUR

  • Grebet, Jonathan
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