Titre original :

De l’usager malade du réseau précarité au patient de droit commun : analyse de l’activité des 2 premières années de l’Équipe Mobile Psychiatrie Précarité du dunkerquois

Mots-clés en français :
  • Équipe mobile psychiatrie précarité
  • psychiatrie
  • précarité
  • demandeurs d’asile
  • partenariat
  • réseau de soins

  • Pauvreté
  • Pauvres
  • Personnes socialement défavorisées
  • Réfugiés
  • Services de santé mentale
  • Droit à la santé
  • Pauvreté
  • Réfugiés
  • Services de santé mentale
  • Accessibilité des services de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2022ULILM107
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/05/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les Équipes Mobiles Psychiatrie Précarité (EMPP) sont des dispositifs d’intervention à destination des personnes en situation de précarité et d’exclusion. Leur but est de faciliter l’accès à cette population spécifique aux soins de droit commun en santé mentale. Complémentaires aux dispositifs de secteur, elles agissent de manière par des dynamiques « d’aller vers ». Cette étude se focalise sur « l’Alinéa », l’EMPP du dunkerquois, agglomération de Flandres maritime, afin d’en étudier l’activité et d’identifier les caractéristique des usagers dont la prise en charge aboutis à un relai relevant du droit commun psychiatrique. Méthode : Cette étude est épidémiologique, observationnelle, descriptive, rétrospective et monocentrique. Elle a pour objectif principal d’analyser les données de l’activité de l’EMPP du dunkerquois sur 2 ans, en comparant les usagers orientés vers le soin de droit commun psychiatrique à ceux non orientés vers le soin de droit commun psychiatrique. L’objectif secondaire de l’étude est de décrire les caractéristiques socio-démographiques, diagnostiques et d’accompagnement de cette population. Nous avons relevé toutes les demandes d’intervention de l’EMPP sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020. Nous avons inclus les usagers dont la demande d’intervention a abouti à une intervention. Résultats : Les 421 demandes incluses comprennent 395 premières demandes et 26 nouvelles sollicitations après une fin d’accompagnement, quelle que soit l’orientation antérieure. Nous avons pu pour mettre en évidence les caractéristiques, les diagnostics rencontrés et les différences lors de l’orientation vers le soin de droit commun psychiatrique de ces populations spécifiques. La création des EMPP a permis de véritablement améliorer leur prise en charge psychiatrique. Ce sont parfois les seuls dispositifs de soin à pouvoir approcher ces patients et à les faire entrer dans une démarche de soin, grâce à leur fonctionnement plus souple et plus adapté. Conclusion : Malgré les liens réalisés avec les partenaires sanitaires, le taux d’accompagnements soldés par un refus de soin ou une prise en charge au long cours par l’EMPP est non négligeable. La configuration actuelle des soins en psychiatrie semble être un écueil à l’accès au soin de nombreux précaires. La question de la création d’un équivalent de CMP dédié spécifiquement au soin de cette population, et non à l’orientation comme l’EMPP, se soulève.

  • Directeur(s) de thèse : Deffense, Lucile

AUTEUR

  • Lefebre, Oriane
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