• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2012LIL2M066
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 10/05/2012

Résumé en langue originale

Contexte : De véritable déserts médicaux apparaissent sur le territoire français et avec seulement 9,4% d’installation en secteur libéral au décours de l’internat, la situation ne fait que s’aggraver. Il existe plusieurs freins à l’installation, l’un d’eux est le manque de formation à l’administratif et à la gestion. L’objectif est de proposer une formation qui corresponde aux attentes des internes lillois. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens collectifs ou focus group, des internes de médecine générale de Lille en fin de cursus, afin d’évaluer ce qui a fait défaut dans leur formation et ce qui conviendrait le mieux pour les aider dans leurs futures démarches. Résultats : Le manque de formation, même s’il est décrié par les internes, est loin d’être le premier frein à l’installation, c’est l’activité libérale, toutes les contraintes administratives, financières, la charge de travail et l’impression de non retour qui empêchent les installations, d’autant que dans le contexte actuel il est très facile de remplacer ou même de trouver un poste salarié. Cependant les internes restent enthousiastes à l’idée d’un tel séminaire, sous plusieurs conditions : l’idéal serait un rendez-vous annuel ou bi annuel, sur une journée, accessible surtout au décours du DES, avec une information assez simple et générale par des jeunes installés puis une rencontre avec les différentes instances qui pourraient répondre aux questions en rapport avec leur projet personnel, afin de ne pas accumuler de nouvelles connaissances administratives qui ne leur serviront pas et qui auront probablement changées d’ici à leur installation. Conclusion : En poussant la réflexion les internes interrogés estiment que l’idéal serait un référent unique, disponible n’importe quand, avec qui ils pourraient élaborer et affiner leur propre projet et qui effectuerait un véritable compagnonnage. Cette forme fait l’objet de propositions depuis plusieurs années par les syndicats d’internes et de jeunes médecins sous l’appellation «guichet unique» et commence à voir le jour dans certaines ARS sous la forme de PAPS.

Résumé traduit

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