Titre original :

Efficacité des biothérapies dans les uvéites chroniques non infectieuses : une étude rétrospective menée chez 47 patients au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Biothérapies
  • uvéites
  • corticothérapie
  • quiescence
  • anti TNF-alpha

  • Uvéite
  • Maladies chroniques
  • Biothérapie
  • Anti-TNF-alpha
  • Soins médicaux – Évaluation
  • Uvéite
  • Maladie chronique
  • Biothérapie
  • Facteur de nécrose tumorale alpha
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2022ULILM065
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/04/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les biothérapies sont des outils thérapeutiques innovants faisant appel à de l’ADN recombinant. Initialement utilisées dans les pathologies inflammatoires systémiques, elles se font une place croissante dans le traitement des uvéites chroniques non infectieuses, tant dans le but d’atteindre la quiescence inflammatoire que de diminuer voire arrêter la corticothérapie, grande pourvoyeuse d’effets secondaires. Objectif : Étudier l’efficacité des biothérapies en vrai vie dans les uvéites chroniques non infectieuses. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective en vraie vie menée chez 47 patients suivis pour une uvéite chronique non infectieuse au CHU de Lille et bénéficiant d’un traitement par biothérapie. Le critère de jugement principal était l’obtention de la quiescence inflammatoire. Les critères de jugement secondaires comportaient l’évolution de la dose moyenne de corticothérapie orale, du taux de quiescence selon la dose de corticothérapie et de l’acuité visuelle. Résultats : Les données de 47 patients pour un total de 82 yeux ont été analysées. Le taux de quiescence inflammatoire initial était de 31.7%. On objectivait une augmentation significative de ce taux dès le 3e mois de traitement, à 62%, pour atteindre un maximum au 18e mois de traitement, à 74.5%. On observait également une diminution significative de la dose moyenne de corticothérapie générale dès le 3e mois, passant de 28.1 mg/j à 10.1 mg/j, pour un minimum au 24e mois à 0.7 mg/j. L’acuité visuelle s’améliorait modérément au cours du temps, avec un maximum au 18e mois de traitement également, la médiane passant de 0.1 (0.0 ; 0.4) à 0 (0.0 ; 0.2) (en logMAR). Les courbes d’évolution des taux de quiescence en fonction de la dose de corticothérapie avaient le même profil et se rejoignaient à compter du 18e mois de traitement. Conclusion : Utilisées en premier lieu dans les pathologies inflammatoires systémiques, les biothérapies se font une place croissante en ophtalmologie Dans cette étude nous avons retrouvé une bonne efficacité des biothérapies chez des patients présentant une uvéite chronique non infectieuse, tant sur l’obtention de la quiescence inflammatoire que sur la diminution des doses de corticothérapies, avec une tendance à une légère amélioration de l’acuité visuelle.

  • Directeur(s) de thèse : Bouleau, Julien

AUTEUR

  • Escale, Amaya
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