Titre original :

MUC1 et microenvironnement tumoral dans le carcinome à cellules claires du rein métastatique

Mots-clés en français :
  • Carcinome à cellules claires du rein
  • inhibiteur de check-point immunitaire
  • microenvironnement tumoral
  • MUC1
  • PD-L1

  • Carcinome rénal à cellules claires
  • Mucines
  • Inhibiteurs de points de contrôle immunitaire
  • Micro-environnement tumoral
  • Tumeurs du rein
  • Néphrocarcinome
  • Mucine-1
  • Microenvironnement tumoral
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anatomie et cytologie pathologiques
  • Identifiant : 2022ULILM056
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/04/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les inhibiteurs de check-point immunitaires (ICI) sont maintenant des traitements de première ligne des carcinomes à cellules claires du rein (ccRCC) métastatiques. La réponse à ces thérapies reste difficile à prédire. L’implication de MUC1 dans la progression tumorale rénale est déjà connue et des études récentes suggèrent un rôle dans la mise en place d’un microenvironnement immunosuppresseur par l’intermédiaire du système PD-1/PD-L1. Matériel et Méthodes : Nous avons recueilli les données cliniques et anatomopathologiques de 58 patients ayant présenté un ccRCC métastatique opéré au CHU de Lille entre janvier 2004 et janvier 2019. Une étude immunohistochimique multiparamétrique par technique de Tissue Micro-Array a été réalisée sur des échantillons de couples tumeur primitive/métastase provenant de ces patients. Résultats : Nous avons mis en évidence une association statistique significative entre la surexpression de MUC1 par les cellules tumorales et l’expression de PD-L1 au sein des tumeurs primitives (p < 0,001) et des métastases (p = 0,021). Nous avons aussi montré une hétérogénéité dans le microenvironnement entre la tumeur primitive et la métastase chez un même patient. Pour les différents marqueurs immunohistochimiques utilisés, les valeurs de concordance étaient faibles (entre -0,11 et 0,39). En comparaison des sites métastatiques osseux et cérébraux, les métastases pulmonaires présentaient un plus grand nombre de lymphocytes T régulateurs FOXP3+ (p = 0,031), un nombre plus élevé de lymphocytes B CD20+ (p = 0,046) mais un infiltrat macrophagique moins important (p = 0,033). Conclusion : Notre étude suggère l’implication potentielle de MUC1 dans la régulation du système PD-1/PD-L1. Elle confirme l’hétérogénéité du microenvironnement tumoral entre le site primitif et les sites métastatiques, renforçant l’intérêt de biopsier de manière plus systématique les métastases pour l’évaluation de marqueurs prédictifs de la réponse aux traitements ciblés ou à l’immunothérapie dans le cancer du rein.

  • Directeur(s) de thèse : Leroy, Xavier

AUTEUR

  • Ducrocq, Bryan
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