Titre original :

Recherche de critères associés à la qualité de vie du médecin généraliste : étude menée lors d’un week-end de formation de médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Médecin généraliste, critère, qualité de vie, Qualité de la vie, Conditions de travail, Médecins généralistes

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M165
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Notre société attache un intérêt grandissant à la qualité de vie. Les médecins généralistes déjà installés anticipent leur départ, voire changent complètement d’orientation professionnelle à la recherche d’une meilleure qualité de vie. Les jeunes médecins généralistes retardent de plus en plus leur installation de peur d’une mauvaise qualité de vie. Question : Quels sont les critères influençant la qualité de vie des médecins généralistes ? Hypothèse : La quantité de travail importante altère la qualité de vie globale. Matériel et méthodes : Étude transversale basée sur la distribution de 208 questionnaires lors d’une formation de médecine générale. Ils comptaient 35 questions fermées (5 échelles visuelles analogiques (E.V.A), 20 questions de profil et 10 questions de ressenti). Les critères d’inclusion étaient : exercice de la médecine générale, en libéral et installé. Les variables ont été analysées et des tests de corrélation effectués (Kruskall-Wallis et Spearman). Résultats : 94 questionnaires ont été récupérés et 82 inclus. Notre population était composée de 58,5% d’hommes, elle était âgée en moyenne de 48,8ans, elle avait une activité mixte dans 10% des cas. La moyenne de la qualité de vie globale était de 6,54/10. La meilleure qualité de vie était la familiale (6,79) et la moins bonne la professionnelle (6,53). Dans les critères liés au profil, la qualité de vie globale augmentait en même temps que le nombre de gardes, et avec la pratique d’une activité dérivative. Concernant ceux liés au ressenti, ce sont la pénibilité du travail et la sensation de ne pas être présent pour ses proches qui influençaient le plus la qualité de vie globale. A noter que dans notre échantillon les médecins avaient la sensation de trop travailler (70%) mais cette quantité de travail n’était pas corrélée à la qualité de vie. Soulignons que 9% des médecins déclaraient n’avoir « plutôt pas » une bonne image d’eux même et que 10% ne se sentaient pas en sécurité au travail. Par ailleurs 94% des médecins interrogés se plaignaient de trop de charges économiques. Cependant, les médecins se sentaient utiles à leurs patients à 98% et pensaient bien s’entendre avec eux à 98% également. Conclusion : Plusieurs critères sont liés à la qualité de vie globale. Les seuls modifiables directement par le médecin généraliste sont la pratique d’activités dérivatives et le nombre de gardes. Les autres critères ne dépendent pas que du médecin et sont donc plus difficiles à améliorer.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Messaadi, Nassir

AUTEUR

  • Danel, Benjamin
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