Titre original :

Évolutivité de l’indice de Lémann et de l’IBD-DI au sein d’une cohorte prospective monocentrique de patients atteints de maladie de Crohn : facteurs pronostics

Mots-clés en français :
  • Maladie de Crohn
  • indice de Lémann
  • IBD-DI

  • Maladie de Crohn
  • Scores en médecine
  • Suivi de cohortes de malades
  • Pronostic (médecine)
  • Maladie de Crohn
  • Indice de gravité de la maladie
  • Pronostic
  • Évolution de la maladie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2022ULILM045
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/04/2022

Résumé en langue originale

Contexte : L’indice de Lémann (IL) évalue la destruction intestinale et l’Inflammatory Bowel Disease – Disability Index (IBD-DI) évalue le handicap fonctionnel dans la MC. L’objectif de ce travail était d’étudier l’évolution de l’IL et de l’IBD-DI au cours du temps ainsi que leur corrélation et les facteurs associés à leur évolution. Méthode : Parmi 130 malades atteints de MC ayant réalisé le calcul de l’IL et répondu au questionnaire IBD-DI en 2016, suivis prospectivement au CHU de Lille, nous avons inclus les malades pour lesquels le calcul de l’IL et/ou le questionnaire IBD-DI étaient disponibles entre septembre 2020 et octobre 2021. L’évolution des indices a été calculée par la différence entre le score final ou n°2 et le score initial ou n°1. Les facteurs associés ont été évalués par des tests de comparaison de médiane de Mann-Whitney ou analyses de variance bivariée et la survenue d’évènements défavorables (chirurgie, optimisation, changement de traitement) par la méthode de Kaplan-Meier. Le test de Spearman a été réalisé pour l’étude de la corrélation. Résultats : 101 malades ont été inclus. La durée moyenne de suivi était de 4,2 ans. L’évolution de l’IL, étudiée sur 61 malades, est stable au cours du suivi (médiane Lémann n°2 = 9,3 versus Lémann n°1 = 9,6 ; p = 0,14) avec une médiane de variation de zéro (IQR -1,25 - 0,1). L’IL s’aggrave chez 16 malades (26,2%), s’améliore chez 26 malades (42,6%) et reste stable chez 19 malades (31,2%). L’activité clinique persistante était le seul facteur associé significativement à une aggravation de l’IL. Un IL élevé (supérieur à 7,9) n’était pas associé à la survenue d’un événement défavorable. Le score IBD-DI, étudié chez 98 malades, s’améliore significativement de 3,6 points entre les 2 évaluations (médiane IBD-DI n°2 = 21,4 versus IBD-DI n°1 = 23,2 ; p = 0,006). L’IBD-DI s’améliore chez 59 malades (60,2%), s’aggrave chez 37 malades (37,8%) et est stable chez 2 malades (2%). Les facteurs associés à l’amélioration de l’IBD-DI étaient l’âge jeune au diagnostic, le délai long avant la première biothérapie, l’optimisation pendant la période de suivi et la combothérapie. On ne mettait pas en évidence de corrélation entre IL et l’IBD-DI. Conclusion : Après 4 ans de suivi, l’IL semble stable alors que l’IBD-DI s’améliore, sans corrélation entre ces indices au cours du temps. La persistance d’une activité clinique est associée à une aggravation de l’IL mais n’est pas associée à l’évolution de l’IBD-DI.

  • Directeur(s) de thèse : Wils, Pauline

AUTEUR

  • Cartier, Laurine
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