• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2022ULILM032
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/03/2022

Résumé en langue originale

Contexte : De nombreuses études se sont intéressées aux causes d’arrêt en cours d’AMP intraconjugale. Par contre, tant en France qu’à l’international, il existe actuellement très peu de données justifiant les causes d’arrêt durant le parcours de don d’ovocytes. L’objectif principal de notre étude était de déterminer les causes d’arrêt en don d’ovocytes et leur fréquence respective, hors naissance vivante par don d’ovocytes au CHU de Lille. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique ciblée sur les couples receveurs ou demandeurs de don d’ovocytes ayant arrêté le parcours de don entre le 1er janvier 2005 et le 29 avril 2021. Ce sont 390 couples qui ont été inclus dans l’étude. Les données relatives à leur devenir ont été majoritairement extraites des logiciels JFIV et SILLAGE du CHU de Lille et des dossiers médicaux des patientes. Résultats : Ce sont 306 couples sur les 390 inclus, soit près de 80%, qui ont quitté le parcours de don d’ovocytes du CHU de Lille sans obtenir de naissance vivante par ce biais. Les trois causes d’arrêt les plus fréquentes sont les suivantes : échec de plusieurs dons d’ovocytes (18%), souhait des couples d’interrompre volontairement leur prise en charge (15%) et séparation (14%). Finalement, 84 couples ont obtenu au moins une naissance vivante par don d’ovocytes au CHU de Lille. En outre, 38 femmes ont donné naissance suite à une grossesse spontanée et pour 33 couples ce fut au moyen d’un don d’ovocytes à l’étranger. Conclusion : La cause d’arrêt majoritaire en parcours de don d’ovocytes, hors naissance vivante par don au CHU de Lille, est l’échec après plusieurs dons d’ovocytes. Cependant, 40% des couples de l’étude ont obtenu au moins une naissance vivante : la moitié d’entre eux par un don d’ovocytes au CHU de Lille, un quart par une grossesse spontanée et un quart par un don d’ovocytes à l’étranger.