Titre original :

Que pensent les parents de garçons de 11 à 19 ans de la vaccination papillomavirus ? : étude qualitative sur le ressenti à la vaccination papillomavirus en médecine générale

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • HPV
  • vaccination
  • parents
  • garçons
  • sexualité

  • Vaccin antipapillomavirus
  • Garçons
  • Adolescents -- Santé et hygiène
  • Vaccins contre les papillomavirus
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Santé de l'adolescent
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM022
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/03/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Les infections par les HPV sont parmi les IST les plus fréquentes. Dans de très rares cas, elles peuvent évoluer en cancer. Chaque année en France, 6300 nouveaux cancers sont HPV-induits dont 29% surviennent chez les hommes. La vaccination HPV est disponible depuis 2006 pour les jeunes filles. En 2019, la HAS publie ses nouvelles recommandations et élargit la vaccination HPV aux jeunes garçons. L’objectif principal de cette étude était de décrire les représentations des parents et de préciser les critères déterminants de la réalisation cette vaccination. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés auprès de 10 patients dans un cabinet de médecine générale des Hauts de France. L’analyse des données a été réalisée à l’aide du logiciel Nvivo® version 12, avec une triangulation. Résultats : Les déterminants décisionnels de la vaccination HPV sont multifactoriels. Les parents estiment ne pas avoir une information suffisante. Ils se considèrent comme les garants de la santé de leurs enfants et s’impliquent émotionnellement dans leur processus de réflexion. Aborder la sexualité leur semble systématique lors de la présentation des vaccins HPV ce qui peut être un frein pour certains. Ils estiment que l'avis de leur fils est indispensable à la prise de décision. Les freins principaux sont la crainte des effets secondaires et la méfiance due aux polémiques médiatiques de ces dernières années. Le principal levier d’acceptabilité demeure l’accès à une information claire et loyale. Cette information est attendue en priorité de la part du médecin généraliste, source de savoir et de confiance. Conclusion : Cerner et combattre les fondements de la défiance vaccinale constituent des enjeux de santé publique. Le médecin généraliste joue un rôle central dans la mission de prévention et dans la proposition vaccinale. Uniformiser les messages transmis par les scientifiques et les politiques en réalisant une campagne d’information à échelle nationale semble essentiel afin d’améliorer la couverture vaccinale.

  • Directeur(s) de thèse : Willems, Ludovic

AUTEUR

  • Salmon, Margaux
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