Titre original :

Efficacité de l’association carfilzomib, lénalidomide et dexaméthasone en induction d'une intensification thérapeutique avec autogreffe de cellules souches hématopoïétiques en deuxième ligne de traitement d’un myélome multiple

Mots-clés en français :
  • Auto-HCT
  • carfilzomib
  • lénalidomide
  • myélome multiple
  • 1ère rechute

  • Myélome multiple
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Carfilzomib
  • Lénalidomide
  • Dexaméthasone
  • Myélome multiple
  • Transplantation autologue
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Autogreffes
  • Récidive
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2022ULILM006
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/02/2022

Résumé en langue originale

Contexte. Le myélome multiple (MM) est une hémopathie maligne incurable. Le traitement de 1ère ligne recommandé chez les sujets jeunes et éligibles comporte une induction puis une intensification thérapeutique par autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (auto-HCT). A la rechute, la réalisation d’une 2nde auto-HCT est recommandée chez les patients ayant obtenu au minimum 18 à 36 mois de rémission après la 1ère auto-HCT. Depuis l’enregistrement de la combinaison Carfilzomib, Lénalidomide, Dexaméthasone (KRd) à l’EMA en 2015, celle-ci a été utilisée en induction de 2ème auto-HCT en Europe mais l’on dispose de très peu de données sur son efficacité dans cette indication. Objectifs. Les objectifs principaux étaient d’estimer la survie sans rechute (PFS) et la survie globale (OS) chez les patients ayant reçu une induction par KRd puis une deuxième auto-HCT en 2ème ligne de traitement d’un MM. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer le taux de réponse globale (ORR) et identifier les co-variables statistiquement significatives sur la PFS et l’OS dans cette population. Méthodes. Dans cette étude rétrospective internationale, les patients ayant reçu une induction par KRd puis une deuxième auto-HCT en 2ème ligne de traitement d’un MM entre janvier 2016 et décembre 2018 dans 22 centres membres de EBMT ont été inclus. Résultats. Dans les 51 patients inclus, il y avait 35 hommes (68,6%), la médiane d’âge était de 62 ans (EIQ 58 – 66), 27 patients étaient de risque cytogénétique standard (52.9%) et 11 patients de haut-risque cytogénétique selon les critères IMWG (21.6%). La médiane de suivi était 36.7 mois (min/max 5.34 - 58.0). La médiane de PFS est 32.6 mois (EIQ 23.1 – 39.3) et la médiane d’OS n’est pas atteinte. Les taux d’OS à 36 et 48 mois étaient respectivement 86.3% et 82.4%. L’ORR est 100% après l’auto-HCT. En analyse uni- et multivariée, l’obtention d’une très bonne réponse partielle (VGPR) a minima avant l’auto-HCT et/ou un délai > 4 ans entre les 2 auto-HCT étaient statistiquement associés à une meilleure PFS (HR = 0.41 (95%IC : 0.17 – 0.96), p = 0.04 et HR = 0.45 (95%IC : 0.21 – 0.98), p = 0.04 respectivement). Conclusion. Une deuxième auto-HCT conditionnée par KRD est un traitement efficace en 1ère rechute d’un MM. Celle-ci doit être particulièrement considérée chez les patients avec un délai théorique > 4 ans entre les 2 auto-HCT et/ou une VGPR a minima à l’issue de l’induction.

  • Directeur(s) de thèse : Manier, Salomon

AUTEUR

  • Tilmont, Rémi
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