Titre original :

Effet d’annonces médiatiques sur les prescriptions de médecins généralistes : analyse dans la base OpenMedic de l’hydroxychloroquine, la chloroquine, l’azithromycine et l’ivermectine pendant la pandémie à Covid-19

Mots-clés en français :
  • SRAS-CoV-2
  • COVID-19
  • mass média
  • médecin généraliste

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus
  • Médias -- Influence
  • Hydroxychloroquine
  • Azithromycine
  • Chloroquine
  • Ivermectine
  • Prescription médicamenteuse
  • Virus du SRAS
  • Pandémies
  • Mass-médias
  • Hydroxychloroquine
  • Azithromycine
  • Chloroquine
  • Ivermectine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM655
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/12/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Pendant la pandémie de COVID-19, des effets d’annonces médiatiques quant à des traitements non éprouvés a conduit à un désordre politico-scientifique. Notre objectif était de déterminer l’influence de la médiatisation des thérapeutiques pendant la pandémie du Covid-19 sur les prescriptions de médecine de ville en 2020, sur tout le territoire français. Matériel et méthode : Etude épidémiologique et descriptive entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2020 à partir d’un recueil rétrospectif des données d’OpenMEDIC/Medic’AM (dépenses des délivrances de médicaments en ville) concernant l’hydroxychloroquine, la chloroquine, l’azithromycine et l’ivermectine. Nous avons utilisé des témoins négatifs pour les 2 derniers : respectivement l’amoxicilline et le perméthrine topique (TOPISCAB®). Les prescriptions ont été comparées aux 3 années précédentes. Résultats : En mars 2020, le nombre de boîtes prescrites d’hydroxychloroquine (HC) a augmenté de 36,8 % par rapport à la moyenne 2017-2019 puis progressivement diminué en avril et mai suite au scandale médiatique. Le taux moyen de prescription d’HC lors du second confinement est resté élevé à + 12 % en moyenne. Le nombre de boîtes de chloroquine a augmenté de 48 % en mars 2020 puis diminué sur l’année. Le nombre de boîtes d'azithromycine a augmenté de 31 % en mars-avril 2020 et de 28 % en moyenne sur octobre et novembre. En parallèle, l’amoxicilline a été moins prescrite (- 124 % en avril 2020, - 70 % en octobre-novembre 2020). L’ivermectine et le TOPISCAB® ont été moins prescrit l’année 2020 par rapport aux moyennes 2017-2019. Conclusion : L’effet d’annonce est particulièrement parlant concernant l’hydroxychloroquine, la chloroquine et l’azithromycine. L’ivermectine n’a pas subi un essor important, probablement par le fait d’un temps médiatique moindre avant 2021.

  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Vandromme, Alice
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