Titre original :

Contraception orale estroprogestative : connaissances des patientes et application des recommandations de la HAS en médecine générale

Mots-clés en français :
  • Pilule estroprogestative, contraception, information patient, médecin généraliste, oubli, recommandations HAS, Contraception orale, Estroprogestatifs, Recommandations pour la pratique clinique, Médecins généralistes, Contraceptifs oraux, Contraceptifs oraux hormonaux, Guide de bonnes pratiques

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M318
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/11/2012

Résumé en langue originale

Contexte : La pilule est utilisée par 60% des femmes ayant une contraception. Les recommandations de la HAS guident les médecins généralistes dans la prise en charge des patientes sous pilule estroprogestative mais il persiste une inadéquation entre la prescription médicale et la vie au quotidien, voire une insuffisance d’informations puisque 23% des femmes qui ont eu une IVG prenaient la pilule. Méthode : Entre janvier et mars 2012, un questionnaire évaluant les connaissances en matière de contraception et l’application des recommandations de la HAS chez les patientes sous pilule estroprogestative était complété par des patientes suivies par 103 médecins généralistes. Résultats : L’analyse des 157 questionnaires montrait que le médecin généraliste avait un rôle dans le suivi contraceptif de 80.9% des patientes et qu’il était la source d’information en laquelle 72.6% avaient le plus confiance. Les informations fournies sur la pilule par leur médecin traitant étaient estimées tout à fait suffisantes par 73.2% des patientes. Cependant, leurs connaissances étaient insuffisantes pour une utilisation optimale de leur contraception. Seules 19.1% avaient déjà pris une contraception de rattrapage alors que 40.8% oubliaient de prendre leur pilule au moins une fois tous les trois mois. Les échecs contraceptifs étaient dus à un manque d’éducation thérapeutique et à un problème d’observance. Les recommandations pour la pratique clinique de la HAS n’étaient pas toujours appliquées, ce qui expliquerait en partie le fait que les patientes ne disposaient pas des informations nécessaires à l’utilisation correcte de leur pilule. Conclusion : L’étude confirme la perte d’efficience de la pilule estroprogestative par un manque de connaissances des patientes sur leur contraception. Elle montre également que le médecin généraliste a un rôle essentiel dans la prise en charge de la contraception et qu’il est la source d’information privilégiée par les patientes. Une augmentation de l’application des recommandations de la HAS permettrait une meilleure diffusion de l’information afin de diminuer les échecs contraceptifs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Aelbrecht Duhamel, Brigitte

AUTEUR

  • Fontaine, Elodie
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