Titre original :

Attentes des femmes victimes de violences conjugales envers leur médecin généraliste : étude AVIC-MG dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Violences conjugales
  • femmes victimes de violences
  • médecin généraliste
  • soins primaires
  • dépistage

  • Violence conjugale
  • Femmes victimes de violence
  • Médecins généralistes
  • Soins de santé primaires
  • Violence conjugale
  • Femmes victimes de violence
  • Médecins généralistes
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM350
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/09/2021

Résumé en langue originale

Introduction : En France, on estime qu’une femme sur dix est victime de violences conjugales (VC). La lutte contre la violence faite aux femmes est devenue un véritable enjeu de Santé Publique où le médecin généraliste a une place centrale dans le dépistage, recommandé à titre systématique depuis 2019 par la HAS. L’objectif principal est d’observer si les femmes victimes de VC consultant dans des structures spécialisées dans l’accueil des victimes aimeraient être questionnées sur les violences par leur médecin généraliste. L’objectif secondaire est de décrire la population des femmes victimes de VC à travers la fréquence et les motifs de consultations en médecine générale au cours des douze derniers mois. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, transversale, multicentrique réalisée dans des structures spécialisées dans l’accueil de femmes victimes de VC entre décembre 2020 et mars 2021. Le recueil des données s’est fait par auto-questionnaire auprès de femmes majeures victimes de VC sachant lire et écrire le français. Résultats : 71 questionnaires ont été analysés, recueillis auprès de 5 structures participantes. 77% des femmes étaient favorables au dépistage des VC par le médecin généraliste, et 84% pensaient que cela faisait partie de son rôle. 92% des victimes avaient consulté au moins une fois au cours des 12 derniers mois, principalement pour des troubles du sommeil (70%), de l’angoisse (68%) et de la fatigue (64%). Parmi les 57% de femmes qui ont parlé de VC avec leur médecin généraliste, la majorité (44%) l’ont fait de leur propre initiative et 13% ont directement été questionnées par le médecin. Pourtant seulement 4% ont été orientées vers une structure d’aide spécialisée. Conclusion : Les femmes victimes de VC souhaiteraient être interrogées sur les VC par leur médecin généraliste et estiment qu’il a un rôle à jouer dans leur prise en charge. Elles consultent régulièrement en médecine générale et sont donc accessibles au dépistage.

  • Directeur(s) de thèse : Lecouvez, Frédéric

AUTEUR

  • Besin, Amélie
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