Titre original :

Corrélation de l’imagerie foetale avec le statut sérologique néonatal chez les patientes présentant une séroconversion materno-foetale à CMV : étude rétrospective monocentrique sur 10 ans

Mots-clés en français :
  • Séroconversion materno-foetale au CMV
  • IRM cérébrale foetale

  • Infections à cytomégalovirus
  • Foetus -- Cerveau
  • Imagerie pour le diagnostic
  • Infections materno-fœtales
  • Séroconversion
  • Cytomegalovirus
  • Transmission verticale de maladie infectieuse
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2021LILUM573
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Le cytomégalovirus (CMV) est la cause la plus fréquente d’infection congénitale. Environ 5 à 10% des enfants infectés in utero naissent avec des lésions organiques. Deux stratégies de prise en charge anténatale sont possibles en cas de séroconversion maternelle, la première comportant une amniocentèse systématique et une IRM cérébrale foetale en cas de positivité, et la seconde une surveillance échographique rapprochée avec proposition d’amniocentèse dès l’apparition d’une anomalie échographique. Objectif : Préciser la place de l’IRM cérébrale foetale dans le suivi des patientes avec séroconversion avérée au CMV y compris si l’infection foetale n’est pas prouvée. Méthode : Etude observationnelle rétrospective des patientes adressées pour suspicion d’infection materno-foetale au CMV dans notre Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal (CPDPN). Recueil des résultats sérologiques maternels, foetaux et néonataux du CMV et de l’ensemble des données échographiques et IRM réalisées pendant la grossesse. Résultats : Sur les 143 patientes adressées à notre centre de référence pour suspicion de séroconversion à CMV entre 2011 et 2020, 41 patientes (29%) ont été incluses. Quinze patientes (37%) acceptaient l’amniocentèse avec un taux de positivité de 67%. Sur l’échographie de référence, 20 foetus (49%) présentaient des signes d’appel de foetopathie à CMV et 12 (27%) présentaient des anomalies du pôle céphalique, infirmées en IRM dans 5 cas (12%). En IRM, 8 foetus sur 41 (20%) présentaient des anomalies cérébrales dont une IRM (2%) retrouvait des anomalies cérébrales non vues en échographie. Chez les patientes ayant refusé l’amniocentèse, la concordance du couple échographie/IRM cérébrale était de 65% alors qu’elle était de 80% chez les patientes l’ayant acceptée. Conclusion : L’IRM cérébrale est un bon complément de l’échographie de référence dans le suivi des patientes avec séroconversion avérée au CMV. Lorsque l’infection congénitale est prouvée, elle peut détecter des lésions supplémentaires. Lorsque l’amniocentèse n’est pas réalisée, elle peut infirmer des anomalies suspectées en échographie et rassurer les familles.

  • Directeur(s) de thèse : De Broucker-Fourquet, Tiphaine

AUTEUR

  • Vanlierde (Romand), Anne
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