Titre original :

Fibrillation auriculaire chez le sportif d’endurance : physiopathologie, diagnostic et prise en charge

Mots-clés en français :
  • Fibrillation auriculaire
  • sportif d’endurance
  • prévention
  • thérapeutiques
  • incidence
  • mécanismes physiopathologiques
  • signes cliniques

  • Fibrillation auriculaire
  • Sportifs
  • Sports d'endurance
  • Sport
  • Fibrillation auriculaire
  • Prise en charge de la maladie
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2022ULILE003
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 14/01/2022

Résumé en langue originale

La fibrillation auriculaire (FA) (ou atriale), se traduisant par une contraction des oreillettes le plus souvent trop rapide et de manière désynchronisée, est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent. Parmi les facteurs aggravants, le vieillissement de la population, la prépondérance des pathologies cardiovasculaires et l’augmentation de l’obésité, en font une maladie de plus en plus répandue dans le monde. Historiquement diagnostiquée chez des personnes âgées et possédant plusieurs facteurs de risques, la FA s’est plus récemment révélée être également le trouble du rythme le plus fréquemment rencontré chez le sportif. La symptomatologie (fatigue, dyspnée, essoufflement, sensation de malaise) de la FA n’est pas spécifique et la réalisation d’un électrocardiogramme sera nécessaire pour confirmer le diagnostic. Les principales complications sont l’accident vasculaire cérébral et l’insuffisance cardiaque. Initialement provoquée par une activité électrique atriale parasitée par la présence de foyers ectopiques, la FA est entretenue par des zones pathologiques appelées « substrat arythmogène » qui favorisent le maintien de l’arythmie. L’arsenal thérapeutique s’articule autour des traitements médicamenteux antiarythmiques visant à reprendre le contrôle du rythme cardiaque ainsi que des antithrombotiques destinés à limiter les risques de complications. De plus en plus, des techniques chirurgicales telles que l’ablation par radiofréquence se développent afin de limiter le risque de récidive. Les avancées médicales, médicamenteuses avec l’arrivée des anticoagulants oraux directs, et chirurgicales avec la multiplication des techniques opératoires, participent à l’amélioration de la prise en charge. Un dépistage précoce est essentiel pour limiter le risque de complications.

  • Directeur(s) de thèse : Dupont, Annabelle

AUTEUR

  • Mazur, Mickaël
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