Titre original :

Le décollement de rétine rhegmatogène : influence des paramètres météorologiques sur l’incidence des décollements de rétine au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Décollement
  • rétine
  • rhegmatogène
  • météo
  • épidémiologie
  • rétrospective
  • incidence
  • saisonnalité
  • corrélation

  • Décollement de la rétine
  • Rétine
  • Maladies -- Variations saisonnières
  • Décollement de la rétine
  • Rétine
  • Saisons
  • Incidence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2021LILUM414
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/10/2021

Résumé en langue originale

Introduction : En France et dans le monde, plusieurs études s’accordent à dire que l’incidence des décollements de rétine rhegmatogène fluctuent durant l’année avec un taux plus élevé durant les périodes estivales.L’objectif de cette étude était d’évaluer si ce schéma était reproductible au CHU de Lille et si certains paramètres météorologiques en particulier pouvait avoir un impact sur ce taux.Méthode : rétrospective, épidémiologique, observationnelle, mono centrique dans le service d’ophtalmologie du CHU de Lille. Ont été récupéré les patients ayant été opéré d’un décollement de rétine du 1 janvier 2020 au 31 décembre 2020.Résultat : Après exclusion, 196 décollements de rétine ont été analysé, d’abord sur leur incidence mensuelle puis par analyse de corrélation paramétrique de Pearson sur les différents paramètres du climat. On note une incidence annuelle de 7,21 +/- 0,53 pour 1000 passages aux urgences ce qui est significatif et indique que les mois ou l’incidence est la plus basse, elle l’est vraiment avec un minimum de 4,27 en février et les mois ou elle l’est le plus comme en avril avec 10,88 pour 1000 passages. Autrement dit une surreprésentation en avril-mai.En étudiant les corrélations avec les éléments météorologiques, on remarque une corrélation significativement positive sur l’irradiation r=0,627 +/- 0,029, l’ensoleillement r = 0,603 +/- 0,038 et la pression minimale r=0,648 +/- 0,029. On ne note pas de différence entre les phakes et les pseudophakes. Conclusion : l’incidence des décollements de rétine varie durant l’année avec un maximum autour des saisons printanoestivale, concordant avec les précédents travaux en France et dans le monde, on remarque une relation particulière entre irradiation, ensoleillement sur cette incidence appuyant l’idée que la lumière joue un rôle dans la genèse des déhiscences.

  • Directeur(s) de thèse : Rouland, Jean-François

AUTEUR

  • El Ayadi, Modiane
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