Titre original :

Évaluation des séquelles cliniques, fonctionnelles respiratoires et psychologiques des patients hospitalisés en médecine intensive et réanimation pour un syndrome de détresse respiratoire aigüe à SARS-CoV-2

Mots-clés en français :
  • SARS-CoV-2
  • SDRA
  • séquelles

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus)
  • Syndrome de détresse respiratoire aiguë de l'adulte
  • Complications (médecine)
  • Infections à coronavirus
  • Virus du SRAS
  • Syndrome de détresse respiratoire de l'adulte
  • Survivants
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2021LILUM401
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2021

Résumé en langue originale

Rationnel de l’étude Les patients les plus graves présentant un syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA) à SARS-CoV-2 bénéficient le plus souvent de l’instauration d’une ventilation mécanique invasive (VM). Les données concernant les séquelles cliniques, fonctionnelles respiratoires et psychologiques à la sortie des services de Médecine Intensive et Réanimation (MIR) sont limitées. Le but de notre étude était d’évaluer les séquelles à six mois de la sortie des patients hospitalisés en MIR pour un SDRA à SARS-CoV-2. Patients et méthode Les patients survivants à six mois de la sortie d’hospitalisation en MIR étaient évalués en consultation entre septembre 2020 et janvier 2021. Ils réalisaient des d’épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) de repos, un test de marche de 6 minutes, des explorations fonctionnelles à l’exercice (EFX) et des questionnaires évaluant la qualité de vie et les troubles anxio-dépressifs. Résultats 44 patients étaient inclus. L'âge médian était de 61 [49-66,5] ans et 34 (77,3%) patients étaient des hommes. La durée médiane de ventilation mécanique était de 11,5 [8,5-19,5] jours. Vingt-trois patients (54,8%) avaient bénéficié d’une rééducation. Les EFR étaient normales. La distance de marche médiane était de 450 [360-550] mètres chez les hommes et 427 [420-452] mètres chez les femmes. Concernant les EFX, la valeur médiane du rapport de consommation en oxygène (VO2) maximale par rapport à la valeur attendue était de 82,5% [69-91]. La VO2 était diminuée chez 52,3 % des patients. En analyse multivariée, la nécessité de rééducation était retrouvée comme un facteur de risque de diminution de la VO2 (odds ratio, 4,67; intervalle de confiance 95%, 1,01-21,65). Aucune anomalie cardiaque, respiratoire ou musculaire n’était associée à la diminution de la VO2. Une altération de la qualité de vie dans sa composante physique était retrouvée ainsi que des troubles anxieux et dépressifs chez 34,1% et 19,5% des patients respectivement. Conclusion Chez les survivants d’un SDRA à SARS-CoV-2 ayant bénéficiés d’une VM invasive, les EFR de repos étaient normales à 6 mois de la sortie d’hospitalisation. Une diminution de la VO2 était retrouvée chez 52,3% des patients. Une anxiété était présente chez 34,1% de patients et une dépression chez 19,5%.

  • Directeur(s) de thèse : Robriquet, Laurent

AUTEUR

  • Guizard, Camille
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