Titre original :

Efficacité des actions de lutte contre la stigmatisation en santé mentale en France : revue de littérature, retour d’expérience, état des connaissances des internes lillois

Mots-clés en français :
  • Déstigmatisation
  • santé mentale
  • formation
  • interne
  • Lille

  • Stigmatisation (psychologie sociale)
  • Santé mentale
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Discrimination sociale
  • Santé mentale
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2021LILUM345
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La réduction de la stigmatisation en santé mentale est un objectif majeur pour l’OMS. Son plan d’action pour la santé mentale 2013-2020 affirme que les personnes vivant avec des troubles psychiques doivent pouvoir participer pleinement à la société et au travail sans être stigmatisé ni discriminé. Or la stigmatisation a toujours des répercussions humaines et économiques majeures. Ainsi, nous avons souhaité relever les recommandations présentes dans la littérature sur l’efficacité des actions de lutte contre la stigmatisation en santé mentale, d’explorer la concordance d’actions de déstigmatisation françaises avec celles-ci, et de sonder les connaissances, la sensibilité et la formation des futurs praticiens sur le sujet. Matériel et méthode : Une revue de littérature non systématique a été effectué grâce à la base de données PubMed. Des entretiens de 45 minutes ont été effectués avec des porteurs de projets de lutte contre la stigmatisation en santé mentale en France. Deux questionnaires ont été diffusés, pour les internes lillois ainsi que pour les référents des associations locales des internes de psychiatrie. Résultats : La littérature met en avant 10 points afin d’améliorer l’efficience des actions de lutte contre a stigmatisation en santé mentale. Les recommandations les plus appliquées sont la participation des personnes vivant avec un trouble psychique, l’utilisation des stratégies d’éducation et de contact. Inversement, le ciblage de la population, l’utilisation des médias comme partenaire et l’évaluation des actions semblent peu appliquées. Les internes de psychiatrie montrent une appétence pour le thème de la stigmatisation en santé mentale et souhaitent y être mieux formés. Leurs connaissances semblent fragiles ainsi que leur repérage clinique. Il semble exister peu de formation universitaire à ce sujet en France. Conclusion : La lutte contre la stigmatisation en santé mentale en France semble améliorable. Il parait important de former les futurs praticiens de psychiatrie à cette thématique. Nous incitons à une formation dédiée sur la stigmatisation en santé mentale et aux moyens d’actions pour lutter contre celle-ci. Des programmes dédiés ont été évalués et ont fait preuve de leur efficacité. Ceci pourrait limiter la stigmatisation des personnes vivants avec un trouble psychiques par les professionnels de santé au minimum, faciliter l’accès aux soins et lutter plus efficacement dans nos actions contre cette « deuxième maladie ».

  • Directeur(s) de thèse : Sebbane, Déborah

AUTEUR

  • Hennion, Raphaëlle
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