Titre original :

La première prescription de contraception en médecine générale : caractéristiques de la consultation de primo prescription de contraception : enquête auprès des médecins généralistes du Nord

Mots-clés en français :
  • Médecine générale, contraception, recommandations, prescription, pratiques, Contraception chez l'adolescente, Médecins généralistes, Questionnaires, Contraception -- Adolescent, Collecte de données

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M105
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/06/2012

Résumé en langue originale

Contexte: La contraception s'est généralisée depuis plus de 40 ans mais on observe une stabilisation du nombre d'interruptions volontaires de grossesse depuis plusieurs années. Pour optimiser la prise en charge de la contraception, des recommandations intitulées "stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme" ont été émises par la Haute Autorité de Santé en 2004. Mais en pratique, les médecins généralistes libéraux du Nord connaissent-ils et suivent-ils ces recommandations ? Méthode: 1190 questionnaires quantitatifs ont été envoyés par courrier à un échantillon tiré au hasard de médecins généralistes libéraux du Nord pour étudier leurs pratiques lors de la consultation de primo prescription de contraception. Résultats: 377 médecins ont répondu à l'enquête. 34,5% connaissaient les recommandations, et 19,9% de l'ensemble des répondants les avaient lu. 55,7% dédiaient spécifiquement une consultation à la primo prescription de contraception. 57% détaillaient le déroulement de la consultation dès le début (ceci est corrélé à la lecture des recommandations avec p<0,01). 95,8% interrogeaient les patientes sur le moyen désiré, 93,6% sur leur expérience contraceptive, et 75,3% sur leur activité sexuelle (ceci est corrélé à la connaissance des recommandations avec p<0,01). 95,2% des médecins leur laissaient le choix du contraceptif (ceci est corrélé à la connaissance des recommandations avec p<0,05). 61,5% recevaient l'adolescente sans ses parents ou selon son choix. 50% faisaient un examen gynécologique (différé pour 97,9% d'entre eux), 42,7% faisaient un frottis cervico-vaginal (différé pour 93,8% d'entre eux) et 91,3% prescrivaient un bilan biologique. 88,6% des répondants donnaient des informations sur les infections sexuellement transmissibles. 86,5% évoquaient les contraceptifs d'urgence (ceci est corrélé à la connaissance des recommandations avec p<0,02) mais 86,5% ne les prescrivaient pas d'office. 94,7% détaillaient la conduite à tenir en cas de mauvaise observance. Conclusion: Bien que peu de médecins généralistes du Nord connaissaient les recommandations, et à fortiori les avaient lu, leur prise en charge de la contraception était correcte, avec une bonne implication des patientes. Des améliorations seraient cependant à faire sur le temps qu'ils y consacrent, les critères amenant à pratiquer l'examen gynécologique, le frottis cervico-vaginal et le bilan biologique ainsi que sur la prescription de la contraception d'urgence notamment.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bodein, Isabelle

AUTEUR

  • Eurin-Prate (Eurin), Gaëlle
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