Titre original :

Traitement des surinfections bactériennes à Streptococcus pneumoniae par l’amoxicilline : impact sur les cellules phagocytaires pulmonaires

Mots-clés en français :
  • Surinfections bactériennes pulmonaires
  • streptococcus pneumoniae
  • amoxicilline
  • cellules myéloïdes

  • Pneumocoque
  • Maladies bactériennes
  • Amoxicilline
  • Appareil respiratoire xInfections
  • Streptococcus pneumoniae
  • Infections à pneumocoques
  • Infections de l'appareil respiratoire
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2021LILUE167
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 10/12/2021

Résumé en langue originale

Streptococcus pneumoniae (S. pneumoniae) ou communément appelé pneumocoque, est l’un des principaux agents pathogènes impliqué dans les pneumonies bactériennes mais également au cours des surinfections bactériennes dans le cas de la grippe. Pour combattre les infections à S. pneumoniae, des solutions alternatives aux antibiotiques deviennent nécessaires. Les bêta-lactamines sont connues pour leur effet bactéricide direct cependant il est clairement suggéré que l’immunité innée de l’hôte contribue à l’efficacité de l’antibiotique. Ainsi, notre hypothèse de travail est que les bêtalactamines régulent indirectement les réponses innées antibactériennes, essentiellement les cellules myéloïdes, en conséquence de leur activité directe contre les pathogènes. Ce projet a donc pour but de caractériser l’effet de l’amoxicilline, bêta-lactamine de référence contre les infections à S. pneumoniae, sur la dynamique des cellules phagocytaires pulmonaires dans le contexte de pneumonies bactériennes. Les travaux présentés concernent la mise au point d’un modèle de surinfection bactérienne à S. pneumoniae (D39) sensible à l’amoxicilline chez la souris et une analyse de l’effet indirect du traitement sur cette souche. Dans ce contexte, l’étude de la réponse immune montre un profil inflammatoire marqué dans les poumons et le sang 2h après administration de l’amoxicilline comparativement aux animaux non traités puis un retour à l’état basal jusqu’à 18h après traitement. Les analyses cytométriques dans les mêmes tissus montrent une dynamique différente entre les populations myéloïdes au cours de l’infection. Tandis que les neutrophiles sont fortement recrutés, les monocytes inflammatoires sont seulement augmentés dans le tissu pulmonaire. Au contraire, le nombre de monocytes résidents diminue très clairement. En réponse à l’amoxicilline, ces effets ne sont pas observés mis à part une diminution des monocytes inflammatoires dans le sang après une dose de traitement. L’effet pro-inflammatoire observé 2h après traitement laisse suggérer la libération de molécules microbiennes suite à l’effet bactéricide de l’amoxicilline. Cet effet suppose un effet sur la réponse cellulaire innée. Aux temps analysés, une dynamique différente a été observée entre les neutrophiles et les monocytes en présence de la bactérie et après une dose d’amoxicilline. Bien que des études supplémentaires sont nécessaires, ces résultats établissent pour la première fois des bases sur l’activité immunomodulatrice de l’amoxicilline.

  • Directeur(s) de thèse : Faveeuw, Christelle

AUTEUR

  • Mondemé, Mélanie
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