• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2022ULILE002
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 07/01/2022

Résumé en langue originale

Introduction : la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante sont les deux rhumatismes inflammatoires chroniques les plus fréquents et peuvent avoir des répercussions sur la qualité de vie des patients. L’avènement des thérapies ciblées, à la fois efficaces et tolérées, a considérablement amélioré leur prise en charge. Mais malgré l’essor des médicaments biologiques et des inhibiteurs de Janus Kinases dans la prise en charge des RIC, les pharmaciens d’officine et leurs équipes pharmaceutiques ont souvent un niveau de connaissance insuffisant sur ce sujet. L’objectif était donc d’élaborer des fiches simples pour aider à la dispensation de ces spécialités dans le cadre des RIC pour les équipes officinales, afin d‘apporter un bon conseil au patient. Matériel et méthodes : La méthode DELPHI®, dont le but est d’obtenir un consensus en mobilisant un groupe d’experts sur le sujet, a été utilisée. L’objectif était d’obtenir un consensus sur les thématiques à aborder par l’équipe officinale lors de la délivrance d’une thérapie ciblée au comptoir. Pour cela, des questionnaires réalisés sur Google Forms ont été envoyés aux experts. La synthèse des résultats était envoyée de façon individuelle aux experts après chaque tour de questionnaire. Résultats : Vingt-neuf experts représentant 6 catégories (pharmaciens d’officine, pharmaciens hospitaliers, rhumatologues, infirmiers de rhumatologie, enseignants dans l’enseignement supérieur sur cette thématique, et des patients atteints de RIC) sur les 34 sollicités ont répondu aux 3 tours de questionnaires. Neuf thématiques (posologie, objectifs du traitement, importance de la bonne adhésion au traitement, augmentation du risque infectieux, modalités de conservation, méthode d’injection, gestion des déchets, effets indésirables possibles, conditions de prescription et de délivrance) ont été retenues pour la primo-délivrance. En revanche, il n’a pas été possible d’obtenir un consensus pour le premier renouvellement, malgré une nuance dans la méthode lors du 3e tour de questionnaire. Conclusion : l’ensemble de ce travail a permis d’élaborer la liste des éléments nécessaires à aborder avec le patient atteint de RIC lorsqu’il se présente à l’officine avec une ordonnance mentionnant une thérapie ciblée pour la première fois. A ce stade seulement un prototype de fiche d’aide à la dispensation d’une thérapie ciblée lors de la primo-délivrance est établi. Une fois que cet outil sera finalisé et disponible, il faudra le diffuser aux officinaux afin qu’ils puissent y avoir accès soit en format papier, soit en format numérique, et l’inclure dans leur travail au quotidien. Concernant le premier renouvellement ainsi que les renouvellements suivants, aucun outil n’a pu être élaboré. Il faudra donc adapter les dispensations ultérieures au cas par cas, selon les informations qui lui auront été données lors de la première délivrance, et selon le contexte.