• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2012LIL2M048
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 11/04/2012

Résumé en langue originale

Le concept de dépression du post-partum est récent et sa prévalence élevée (12% des mères). Elle reste malgré tout méconnue et son étiologie multifactorielle. La prédisposition thymique a été clairement établie comme facteur de risque mais il apparait qu’il existe une fréquence importante de dépression post-natale chez les mères présentant des troubles de la personnalité, une altération de l’estime de soi ou un trouble de l’attachement. Le dépistage de la personnalité dépendante s’effectue par un questionnaire de personnalité dépendante (QPD de Tyrer). Le dépistage de la dépression du post-partum s’effectue par un autre questionnaire (EPDS de Cox). Ces deux questionnaires ainsi que d’autres questions concernant les données socio-démographiques et les antécédents sont remis aux patientes. La liaison statistique entre le spectre QPD et le spectre EPDS est étudiée. La prévalence du spectre dépression du post-partum dans notre étude est de 8,92% et la prévalence du spectre personnalité dépendante de 15,92%. Il existe une liaison significative entre QPD et EPDS. Le spectre QPD multiplie par 14 le risque de survenue d’une dépression du post-partum. 74,77% des mères à risque de dépression post-natale présentent un QPD > 12,5. La primiparité, les antécédents de dépression, l’absence de situation de couple stable, le manque de soutien de l’entourage et le manque de confiance en soi et dans les soins au bébé sont significativement plus fréquemment retrouvés chez les mères à risque de dépression post-natale. Au niveau des interactions avec le bébé, les patientes à risque sont également significativement plus nombreuses lorsqu’elles perçoivent leur bébé comme sensible et que leur perception du déroulement de l’allaitement maternel est mauvaise.

Résumé traduit

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