Titre original :

Résultats à long terme de la prothèse de genou Legacy Constrained Condylar Knee (LCCK®) en chirurgie primaire et de reprise : étude rétrospective à propos de 229 cas au recul maximal de 22 ans

Mots-clés en français :
  • LCCK
  • PTG semi-contrainte
  • survie
  • complications
  • scores fonctionnels

  • Prothèses de genou
  • Prothèses internes -- Complications (médecine)
  • Analyse par cohorte
  • Arthroplastie prothétique de genou
  • Résultat thérapeutique
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie orthopédique et traumatologique
  • Identifiant : 2021LILUM310
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Les actes d’arthroplasties totale de genou sont en augmentation constante. Le recours à une prothèse semi-contrainte apparaît être une solution intermédiaire satisfaisante entre les prothèses postéro-stabilisées et les prothèses à charnières, notamment en cas de laxité ligamentaire ou de perte de substance osseuse. Le but de cette étude était d’évaluer la survie de la prothèse LCCK à très long terme (> 15 ans), en chirurgie primaire et de reprise, et d’évaluer les complications, les scores fonctionnels et les données radiographiques. Méthode : Une série de 229 LCCK implantées chez 221 patients entre 1997 et 2010 a été étudiée rétrospectivement (141 prothèses primaires et 88 de reprise). Les principales indications opératoires étaient l’arthrose primitive (65%), la polyarthrite rhumatoïde (10%) et l’arthrose post-traumatique (10%) en chirurgie primaire ; le descellement aseptique (59%), la raideur (13%) et la laxité (13%) en chirurgie de reprise. La survie était évaluée avec comme censure une révision partielle ou totale des implants. Les résultats fonctionnels étaient évalués au moyen des scores IKS, Oxford 12 et genou oublié. L’axe mécanique, le CFR et les liserés périprothétiques pathologiques étaient colligés. Résultats : Le recul moyen était de 10,9±5,4 ans et le recul maximal de 22,8 ans. La survie à 20 ans était de 85,5% (90,8% dans le groupe PTG et 76,9% dans le groupe RPTG). Le taux de complications précoces était de 13,1%, dominé par les thromboses veineuses, les hématomes et la raideur. Le taux de complications tardives était de 24,9%, dominé par le descellement aseptique (4,4%) et l’infection (4,4%). Vingt-neuf patients (12,7%) ont présenté un échec de LCCK, dont 8 (3,5%) pour descellement aseptique et 7 (3,1%) pour infection. Le score IKS total passait de 70 [0-129] à 139 [78-200], l’IKS genou passait de 35 [0-69] à 82 [43-100], et l’IKS fonction passait de 35 [0-70] à 56 [0-100]. Le score Oxford passait de 14 [2-25] à 32 [5-48]. Le score genou oublié était à 1,9 au recul. Dix-sept patients (7,4%) présentaient un liseré périprothétique pathologique. Le CFR tibia était à 0,80 et fémur à 0,75. L’axe mécanique était amélioré significativement. Conclusion : La prothèse LCCK est efficace tant en chirurgie primaire qu’en chirurgie de révision avec une survie élevée à très long terme, une amélioration significative des scores fonctionnels et un taux de complications comparable aux prothèses postéro-stabilisées et inférieur aux prothèses à charnière.

  • Directeur(s) de thèse : Dartus, Julien

AUTEUR

  • Urbain, Antoine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre