Titre original :

Évaluation quantitative par IRM de la qualité musculaire paravertébrale : étude cas-témoin dans une cohorte de femmes ménopausées avec ou sans fracture de faible traumatisme

Mots-clés en français :
  • Ostéoporose
  • sarcopénie
  • IRM
  • muscles paravertébraux
  • graisse intramusculaire

  • Ostéoporose post-ménopausique
  • Fractures ostéoporotiques
  • Sarcopénie
  • Fractures ostéoporotiques
  • Sarcopénie
  • Ostéoporose post-ménopausique
  • Muscles paravertébraux
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2021LILUM186
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/06/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La sarcopénie est une pathologie fréquemment associée à l’ostéoporose, augmentant le risque fracturaire mais souvent mal explorée dans la pratique radiologique quotidienne. Dans notre étude, nous proposons une évaluation quantitative par IRM de la qualité musculaire paravertébrale et des psoas chez des femmes ménopausées avec ou sans fracture de faible traumatisme et nous émettons l’hypothèse que l’infiltration graisseuse des muscles paravertébraux et psoas est associée avec l’antécédent de fracture récente de faible énergie. Méthode : Il s’agit d’une étude cas-témoins avec inclusion prospective de 62 patientes ménopausées appariées sur l’âge, avec (« cas ») ou sans (« témoins ») fracture récente de faible énergie, et ayant bénéficié d’une séquence IRM Dixon multi échos abdominale. Un contourage des muscles paravertébraux et psoas a été réalisé afin d’obtenir des informations sur la qualité musculaire (fraction en graisse intramusculaire), tout en prenant en compte sa trophicité (surface musculaire), à travers les index de masse contractile et de masse grasse intramusculaire. Résultats : Nos mesures sont reproductibles et les scores incluant la qualité et la trophicité musculaire sont bien corrélés avec les paramètres corporels. Il existe des différences significatives entre le groupe des « cas » et le groupe des « témoins » concernant la qualité musculaire avec un index de masse contractile reflétant la masse maigre plus élevé chez les « témoins » (1063,0 ± 199,2 versus 972,3 ± 166,5 ; p = 0,028), et un index de masse grasse intramusculaire reflétant l’obésité musculaire plus élevé chez les « cas » (305,2 ± 172,8 versus 239,6 ± 78,4 ; p = 0,042). Conclusion : Une quantification précise de la qualité musculaire tout en prenant en compte la trophicité est réalisable en IRM. L’infiltration graisseuse des muscles paravertébraux et psoas, représentative de l’altération de la qualité musculaire, est associée avec l’antécédent de fracture récente secondaire à un traumatisme de faible énergie.

  • Directeur(s) de thèse : Badr, Sammy

AUTEUR

  • Dapvril, Héloïse
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