Titre original :

Identification de biomarqueurs cliniques, d’imagerie et histologiques à risque d’extension extracapsulaire du cancer prostatique (pT3)

Mots-clés en français :
  • Extension extracapsulaire
  • cancer prostatique
  • imagerie par résonance magnétique
  • biopsie
  • prostatectomie

  • Prostate -- Cancer
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Cancer -- Caractère envahissant
  • Tumeurs de la prostate
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Biopsie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2021LILUM150
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/06/2021

Résumé en langue originale

Introduction : L’extension extraprostatique (EEP) est un facteur pronostique majeur dans la prise en charge du cancer prostatique. L’IRM permet de détecter l’EEP du cancer mais le manque de standardisation des signes fait qu’il existe une grande variabilité inter observateurs. Notre objectif était de rechercher dans notre série si certains paramètres récents de l’imagerie ou certains éléments rapportés dans la littérature (longueur de contact capsulaire de la lésion, grand axe de la lésion) pouvaient mieux caractériser l’extension extraprostatique que les signes classiques de celle-ci. Matériel et méthode 80 patients ont été inclus parmi 153 d’entre eux qui avaient bénéficié d’une prostatectomie au sein du CHRU de Lille. Nous avons recueilli rétrospectivement des données cliniques (TR, PSA etc.), IRM (taille lésionnelle, contact capsulaire etc.), biopsiques (longueur et % de longueur tumorale sur chaque carotte pathologique, ISUP etc.) et anatomopathologiques (marges, ISUP etc.) Résutats Parmi les 80 patients, 35 patients (44%) présentaient une EEP+ et 45 d’entre eux étaient EEP- (56%). Il y avait une différence significative entre les groupes d’EEP concernant le toucher rectal (p= 0,0027), la taille lésionnelle en IRM (p=0.007), la longueur de contact capsulaire en IRM (p=0.007), la longueur tumorale et le pourcentage de longueur tumorale sur chaque carotte pathologique (p<0.001 et p=0.007 respectivement) ainsi que l’ISUP des biopsies (p=0.001). En analyse multivariée, les données les plus significatives étaient le PI-RADS (p=0,02) (PI-RADS 5 vs PI-RADS≤ 3 OR= 5,75 [1,044; 31,7]) et l’ISUP b (OR= 2,43 [1,33 ; 4,44]). CONCLUSION Notre étude a mis en évidence un lien entre l’EEP et certaines données cliniques (le stade cT), des données IRM (PI-RADS) et des données pathologiques des biopsies (ISUP). Il faudrait inclure ces données ainsi que les seuils mis en évidence en pratique clinique afin d’adapter la stratégie chirurgicale des patients.

  • Directeur(s) de thèse : Puech, Philippe

AUTEUR

  • Dinnoo, Sounil
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