Titre original :

Épidémiologie comparée en traumatologie pédiatrique au CHRU de Lille (1999/2019-2020)

Mots-clés en français :
  • Epidémiologie
  • traumatologie pédiatrique
  • chirurgie
  • temps
  • confinement
  • covid19
  • urgences

  • Traumatisme
  • Traumatisme -- Chirurgie
  • Confinement (politique sanitaire
  • Plaies et blessures
  • Épidémiologie
  • Confinement de risques biologique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie pédiatrique
  • Identifiant : 2021LILUM142
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 31/05/2021

Résumé en langue originale

Étude épidémiologique en traumatologie pédiatrique, étude descriptive de l’année 2019, études comparatives à 20 ans de l’année 1999 et de l’année 2019 et impact du confinement sur la traumatologie pédiatrique aux urgences (avril 2019 et avril 2020) Contexte : La survenue d’une fracture est un événement très fréquent au cours de la croissance. La traumatologie occupe une place importante dans l’activité des urgences pédiatriques et des services de chirurgie. L’épidémiologie traumatologique pédiatrique est un indicateur socioculturel influencé par le temps et par le contexte sanitaire. Matériel et Méthodes : 781 enfants ayant présenté une fracture ont été inclus en 2019 dans une première étude descriptive de l’épidémiologie sur un an. Dans un second volet 939 patient ayant présenté une fracture ont été inclus en 1999, l’âge, le siège, le type de fractures, le mécanisme et le traitement ont été comparé aux données de 2019. L’impact du confinement en traumatologie pédiatrique a été étudié dans un dernier volet comparant le mois d’avril 2019 sans confinement au mois d’avril 2020 intégralement confiné. Résultats : En 2019 pour 2825 consultations aux urgences pédiatriques pour « traumatisme de membre » le nombre de fracture avérée est de 781, 53% sont des garçons et 47% sont des filles, la tranche d’âge la plus représentée est 6-10 ans (38%) pour une moyenne d’âge à 7.3 ans, le siège le plus représenté est le poignet (24%) suivi par le coude (16%) et la clavicule (10%) ,le type le plus représenté est le radius distal (21%) puis la fracture supracondylienne (10%).Concernant le mécanisme la chute de la hauteur de l’enfant est le plus fréquent(26%) suivi par la chute d’une hauteur de moins d’un mètre et les traumatismes directs (14% et 13%). 18% des fractures sont traité chirurgicalement , ses fractures sont majoritairement des fractures de coude (36%) et des fractures supracondylienne (24%) dont le mécanisme principal au sein de toute la population est la chute de la hauteur (16%) et chez les garçons le sport collectif (18%). En 1999, 939 fractures ont été recensé pour 7797 consultations aux urgences pédiatriques pour « traumatisme », la moyenne d’âge est plus élevé qu’en 2019 (8.81 ans) et la tranche d’âge la plus représenté est la tranche 11-15 ans (43%) alors qu’elle ne représentait que 25% des fractures en 2019.Le siège le plus représenté est également le poignet mais dont la proportion est plus grande qu’en 2019 (34% versus 24% en 2019).Concernant les mécanismes le sport individuel est plus pourvoyeur de fractures en 2019 (8% versus 2% en 1999) tandis que le sport collectif et les activités « vélo/roller/trottinette »sont plus représenté en 1999 (14% versus 10% en 2019).Très peu de fracture par AVP sont à déplorer en 2019 par rapport à 1999 (11 versus 60).Aucune différence de traitement (orthopédique ou chirurgical) n’a été retrouvé. Une diminution de moitié du nombre de fracture de l’enfant est retrouvée pendant le confinement (avril 2020), ses fractures sont le résultat principalement de chute de la hauteur de l’enfant ( 54% durant confinement contre 39% sans confinement) et d’activité comme la trottinette le vélo ou le skateboard (17% durant confinement contre 9% sans confinement).Les fractures sur utilisation de trampoline sont plus nombreuses durant le confinement (5 soit 12%) que sans confinement (4 soit 5.4%). Conclusion : L’épidémiologie traumatologique pédiatrique est un indicateur socioculturel influencé par le temps et par le contexte sanitaire. Si le nombre de fracture avérée au sein des urgences pédiatriques du CHRU de Lille est moins important aujourd’hui qu’il y a 20 ans (781 vs 939) il semble qu’il soit par contre proportionnellement plus important par rapport au nombre de consultations pour « traumatisme » aux urgences (2825 en 2019 contre 7789 en 1999). Les sièges et types de fractures sont peu impacté par le temps tandis que la population semble être modifié, les 11-15 sont les plus représenté en 1999 (43% contre 25% en 2019) témoignant probablement d’une sédentarisation de cette population ces vingt dernières années. Les mécanismes sont quant à eux témoins de l’évolution des hobbies (plus de vélo roller et skateboard en 1999) mais aussi de mesure de prévention notamment en sécurité routière (6 fois moins d’AVP en 2019).Les indications de traitement (orthopédique ou chirurgical) ne sont pas modifié au cours du temps. L’activité traumatologique pédiatrique est divisé par deux durant le confinement, les fractures sont le résultat majoritairement d’accident de la vie courante et de chute de la hauteur, le trampoline est plus pourvoyeur de fracture durant le confinement témoignant probablement de l’acquisition de ses dispositif au sein des foyers, la population est peu modifiée.

  • Directeur(s) de thèse : Fron, Damien

AUTEUR

  • Monget, Faustine
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