Titre original :

Fracture ouverte de jambe et perte de substance cutanée : stratégies thérapeutique et expérience lilloise à propos de 20 cas

Mots-clés en français :
  • Fractures, ouvertes, perte de substance cutanée, lambeau, perte de substance osseuse, stratégies, recommandations, Jambe -- Fractures, Lambeaux (chirurgie), Fractures du tibia, Lambeaux chirurgicaux

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2012LIL2M162
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2012

Résumé en langue originale

Introduction : Les fractures ouvertes de jambe avec perte de substance cutanée sont un challenge thérapeutique du fait de la complexité du traitement initial et de la fréquence des complications. Nous proposons donc dans notre étude de nous intéresser aux fractures ouvertes de jambe associées à une perte de substance cutanée ayant nécessité la mise en place d’un lambeau de couverture. L’objectif de cette étude était d’analyser, d’identifier cette population spécifique des fractures ouvertes de jambes et de proposer des recommandations sur la prise en charge thérapeutique. Patients et Méthodes L’ensemble des patients présentant une fracture ouverte de jambe avec une perte de substance cutanée pris en charge au CHRU de Lille entre 2005 et 2010 ont été inclus rétrospectivement de manière consécutive. Il a été recueilli le type, le délai et l’évolution de la couverture ainsi que le mode de reconstruction osseuse primaire et secondaire. Nous avons ensuite précisé l’évolution mécanique infectieuse et fonctionnelle. Résultats : 20 patients ont été inclus dans cette étude. Les fractures et les pertes de substance du tiers inférieur de la jambe étaient les plus retrouvées avec une perte de substance osseuse (PSO) associée à 40%. Le taux de consolidation est de 80 % avec un délai moyen de 16,25 mois. On retrouve un taux de complications à 65% (pseudarthrose mécanique 15%, désaxation 5% infection 25% échec du lambeau 20%) et un taux d’amputation de 20% sur un délai de 76 jours en moyenne (2,5 mois). Le MESS était en moyenne de 5. La qualité du lambeau a été jugée bonne dans 80% des cas. 50% des patients présentaient un périmètre de marche limité et 25% présentaient une raideur articulaire sévère. Conclusion : Même si ces situations restent relativement rares, elles sont de mauvais pronostic. On ne peut raisonner sur ces fractures sans penser à l’évolution naturelle de la pathologie devant l’importance des complications et la morbidité de ces lésions. Il est primordial d’anticiper les complications à venir de façon la plus large possible. Il faut pouvoir garder des ressources thérapeutiques à chaque nouvel évènement qu’engendre la maladie. Il nous parait essentiel d’avoir recours à des recommandations (conformément à celles énoncées par le symposium de la SOFCOT) avant d’engager le patient dans un protocole de soin lourd où le préjudice fonctionnel et la perte de vie vécue seront majeurs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Chantelot, Christophe

AUTEUR

  • Leroy, Marc
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