• Langue : Français
• Discipline : Médecine physique et réadaptation
• Identifiant : 2020LILUM410
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction : La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est une blessure grave et fréquente motivant fréquemment une chirurgie de reconstruction. Malgré́ une prise en charge médicale, chirurgicale, et paramédicale relativement standardisée, les résultats après ligamentoplastie ne sont pas totalement satisfaisants. Parmi les critères influençant la reprise du sport, la force du quadriceps est reconnue et fait partie des critères décisionnels de reprise. Il existe des preuves préliminaires de l’influence de l'état musculaire préopératoire sur la récupération musculaire post opératoire. Cependant, l’évaluation musculaire préopératoire n’est pas systématique. L’hypothèse de notre étude est qu’une récupération optimale de la force des extenseurs et fléchisseurs de genou pré opératoire permettrait de diminuer le déficit post opératoire permettant d’améliorer la reprise du sport. L’objectif principal est d’évaluer la proportion de patient présentant un déficit de force musculaire des extenseurs de genou au terme de la rééducation pré opératoire conventionnelle. Méthode : Les patients effectuent des questionnaires, une évaluation clinique et paraclinique par le biais d’un test isocinétique et du SEBT, au terme de la rééducation pré opératoire conventionnelle. Les patients chez qui le déficit du MFM concentrique des extenseurs du genou à 60°/sec du côté LCA rompu, est supérieur à 15% par rapport au côté sain, sont éligibles à réaliser 8 semaines de rééducation supplémentaires. Une nouvelle évaluation est réalisée au terme des 8 semaines supplémentaires chez les patients en ayant bénéficié, puis les patients sont opérés. Nous avons recueillis la proportion et l’importance des déficits des patients au terme de la rééducation conventionnelle et de la rééducation prolongée. L’influence de la force des quadriceps sur les résultats du test SEBT et des questionnaires ont également été recherché. Résultats : Dans l’attente de l’autorisation du comité de protection des personnes pour débuter l’inclusion des patients dans le protocole d’étude, le critère de jugement principal et les critères de jugement secondaires de l’étude que nous souhaitons mettre en place ne peuvent être développés. Conclusion : L’influence du niveau musculaire préopératoire sur la reprise du sport reste encore à préciser. La présente étude contribuera à évaluer les déficits musculaires préopératoires dans notre population par l’évaluation musculaire isocinétique et à évaluer l’impact d’un protocole de rééducation préopératoire. Dans un second temps, les chiffres recueillis pourront faire l’objet d’une étude randomisée et démontrer ainsi si une rééducation musculaire prolongée préopératoire permet une meilleure récupération musculaire postopératoire, et à fortiori, une meilleure reprise du sport pour le plus grand nombre.