• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2019LILUM354
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 03/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : A l’heure de la construction de l’Union Européenne le domaine de la santé reste encore géré par les Etats, et ce malgré une libre circulation en son sein et une équivalence des diplômes autorisées par la Directive Européenne EU93/16 du 5 Avril 1993. Objectif : Comparer le contenu d’une consultation de médecine générale en France et en Roumanie au niveau des actes réalisés et du suivi du patient au cabinet. Méthode : C’est une étude transversale, observationnelle, quantitative ; 150 questionnaires ont été envoyé entre le 5 avril et le 5 juin 2014 pour la France, et envoie de 1500 courriels à des médecins généralistes roumains le 2 février 2019 Résultats : 105 réponses en France dont 5 étaient exclues pour pratique exclusive de l’angiologie et 100 réponses ont été obtenues en Roumanie. En Roumanie 82% des généralistes exercent en libéral contre 96% en France, on note 16% d’activité mixte libéral et salarié en Roumanie absente en France. Une majorité de femmes (80%) ont répondus au questionnaire en Roumanie contre 31% en France. 11% des généralistes roumains exercent en groupe contre 53% en France. La consultation dure 15minutes en Roumanie contre 18 minutes en France, 33% des généralistes roumains réalisent des gardes contre 69% en France, le temps de travail quotidien moyen est de 7,75h en Roumanie contre 9,91 h en France, un examen général est pratiqué dans 76% des cas en France contre 47% des consultations en Roumanie, 26% des généralistes roumains réalisent un sevrage éthylique en ambulatoire contre 60% en France, 62% prescrivent une contraception orale en Roumanie contre 96% en France, 96% des généralistes roumains suivent les 6 premiers mois de grossesse contre 66% en France, 20% des généralistes utilisent le TDR streptoccoque en Roumanie contre 72% en France et 74% des généralistes roumains prescrivent des aérosolthérapies à domicile contre 12% en France en 2014. Conclusion : Cette étude a permis de mettre en évidence certaines différences entre la France et la Roumanie en partie liée à une grande différence au niveau des financements et des examens complémentaires mis à disposition.