Titre original :

Place de l’imagerie par résonnance magnétique cérébrale (IRMc) dans le cadre du premier épisode psychotique (PEP)

Mots-clés en français :
  • IRM
  • psychiatrie
  • premier épisode psychotique
  • PEP
  • psychose
  • schizophrénie
  • psymac
  • predipsy

  • Psychoses
  • Psychotiques
  • Schizophrénie
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Troubles psychotiques
  • Schizophrénie
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Diagnostic précoce
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2021LILUM619
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/11/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Le premier épisode psychotique (PEP) désigne la première apparition de symptômes psychotiques chez un individu et constitue le principal mode d’entrée dans la schizophrénie, maladie fréquente et invalidante touchant près d’1% de la population générale. La durée de psychose non traitée est un facteur pronostique péjoratif majeur. Or il faut actuellement 3 à 4 ans en moyenne pour que les patients bénéficient d’un accès aux soins spécialisés. La détection précoce des individus à risque de psychose est donc cruciale. Par ailleurs, 5 à 25% des PEP ont une cause médicale potentiellement curable. Leur diagnostic peut être difficile et les conséquences d’une non-détection désastreuses. Nous avons voulu déterminer la place de l’imagerie par résonance magnétique cérébrale (IRMc) dans ce cadre. Méthode : Nous avons mené une revue systématique de la littérature sur la base de données MEDLINE pour la période du 01/01/1998 au 01/08/2021. Les termes Medical Subject Headings (MeSH) relatifs aux différentes catégories de maladies étaient couplés à ceux faisant référence au PEP et à l’IRMc. Nous avons également croisé les références des revues de littérature existantes avec notre recherche. Parallèlement, nous avons relu les 117 IRMc du réseau Psymac réalisées au CHRU de Lille chez des patients avec PEP jeunes (≤40 ans) sans antécédent notable entre le 02/10/2013 et le 29/08/2018. Résultats : La recherche initiale comportait 3752 entrées. 183 articles ont finalement été inclus, détaillant des présentations de 57 causes médicales de PEP pour 602 patients. L’IRMc montrait des anomalies dans 80,2% des cas (n=482) permettant le plus souvent d’établir le diagnostic. Des informations issues du croisement des références et de recherches additionnelle sur l’ensemble des causes médicales de PEP connues et leurs aspects en imagerie ont été récoltées au travers de 493 articles additionnels et synthétisées dans un but didactique. La relecture des IRMc a retrouvé un taux d’anomalie de 28,6% IC95[18,9-38,3]. Aucune anomalie n’expliquait la symptomatologie ou ne relevait d’une prise en charge spécifique. Conclusion : L’IRM permet d’écarter la majeure partie des causes médicales de PEP. Nous discutons de son application prochaine à visée de dépistage et de prédiction de l’évolution, en l’illustrant par l’expérience du réseau Psymac.

  • Directeur(s) de thèse : Jardri, Renaud

AUTEUR

  • Mathys, Luc
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