Titre original :

Evolution de l’information reçue sur la contraception d’urgence depuis la mise en place de la cotation « Consultation contraception et prévention » : enquête auprès d’adolescentes dans la région d’Arras

Mots-clés en français :
  • contraception d’urgence
  • adolescentes
  • cotation CCP

  • Contraception d'urgence
  • Contraception chez l'adolescente
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Contraception post-coïtale
  • Information en santé des consommateurs
  • Santé de l'adolescent
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM624
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/11/2021

Résumé en langue originale

Contexte : En France, le taux de grossesses non prévues (GNP) et le nombre d’interruption volontaire (IVG) stagnent, y compris chez les adolescentes malgré l’important taux de couverture contraceptive (92%). L’oubli de contraceptif, un défaut dans l’utilisation du préservatif sont les deux principales raisons invoquées à ces échecs contraceptifs. La contraception d’urgence (CU), utile dans ses situations, n’est que peu utilisée (6,2% selon l’INPES en 2019). Depuis novembre 2017, une cotation « Consultation Contraception et Prévention » (CCP) permet de dédier une consultation à la primo-prescription de contraceptif chez les mineures de 15 à 18 ans. Notre objectif est d’évaluer l’évolution de l’information transmise sur la CU aux adolescentes suite à la mise en place de cette cotation. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, transversale de type quantitative, s’intéressant aux jeunes femmes âgées de 15 à 23 ans dans la région d’Arras. Un auto-questionnaire papier, anonyme leur a été transmis par l’intermédiaire de médecins généralistes et pharmacies de septembre 2020 à janvier 2021. Résultats : Les mineures ayant eu une première contraception après novembre 2017 sont plus nombreuses à avoir eu les informations sur l’utilisation de la CU (délai et mode de prise, effets secondaires, protection après la prise), sur son absence d’efficacité à 100 %, sur son accessibilité auprès de l’infirmière scolaire. A l’inverse, elles sont moins nombreuses à avoir eu l’information sur les 3 situations à risques, sur son absence de protection contre les infections sexuellement transmissibles ainsi que son accessibilité en pharmacie et au planning familial (différence non significative). 52,3% de la population n’a pas été informé sur le délai maximum de prise ; 20% n’ont pas été informé sur les lieux de procuration. Selon un critère composite, seule 10,5% de notre population est considéré comme informée sur la CU. Seules 23% ont eu une prescription conjointe de CU. Conclusion : Il n’a pas été mis en évidence de différence statistiquement significative sur l’information donnée concernant la CU depuis la mise en place de la cotation CCP. Plusieurs pistes sont à poursuivre afin de réduire le taux de GNP/IVG comme la formation des professionnels de santé, la promotion des contraceptifs de longue durée d’action (LARC), l’éducation sexuelle en milieu scolaire dès le plus jeune âge, la recherche sur la contraception masculine.

  • Directeur(s) de thèse : Aelbrecht Duhamel, Brigitte

AUTEUR

  • Mazingue (Gontier), Clémentine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre