• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2021LILUM618
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 10/11/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Le but principal de cette étude était de faire un état des lieux des différents temps de l'examen clinique réalisé chez les Médecins Généralistes des Hauts-De-France devant une patient consultant pour scapulalgie. Les objectifs secondaires étaient de voir si les pratiques étaient homogènes au sein des différentes étapes d'un tel examen et si le suivi d'une formation complémentaire avait un impact sur la qualité de l'examen clinique réalisé en routine. Méthode : 100 Médecins Généralistes des Hauts-de-France ont répondu complètement à un questionnaire rédigé sur la base des différentes sociétés savantes faisant référence en science médicale. Le recrutement a été réalisé par diffusion du questionnaire laissé en accès libre sur le réseau social Facebook. L'analyse statistique a été réalisée sur les 100 répondeurs complets via un KHI-2. Résultats : Les chiffres bruts montrent des taux satisfaisants en ce qui concerne la réalisation de l'examen clinique de l'épaule dans sa globalité. Les étapes les moins souvent réalisées en routine sont la recherche d'instabilité, la recherche de laxité ainsi que l'utilisation d'outils annexes tels que les scores fonctionnels ou l'utilisation de goniomètre/inclinomètre. L'analyse des données a par ailleurs permis le constat d'une répartition homogène des pratiques au sein de l'échantillon de praticiens répondeurs. La notion de formation complémentaire dans un tel domaine ne semble pas modifier la qualité globale de l'examen clinique de l'épaule lorsqu'un patient consulte pour scapulalgie bien que certaines étapes le soient comme la recherche d'une douleur non liée à la mobilisation, la recherche d'amyotrophie, l'analyse des amplitudes articulaires en rotation latérale et médiale, la recherche d'instabilité antérieure et postérieure, la recherche de laxité antéro-postérieur, et le recours à un score de mesure fonctionnelle articulaire. Le critère d'âge du praticien ne semble pas non plus modifier la qualité de réalisation de l'examen. Conclusion : Cette étude montre que la plupart des étapes de réalisation de l'examen clinique devant une épaule douloureuse semblent pratiquées en routine. Quelques exceptions subsistent cependant. Les connaissances sémiologiques et cliniques acquises lors du cursus médical paraissent suffisantes et bien transmises pour une prise en charge de qualité. D'autres études pourraient être réalisées pour quantifier et ainsi comparer l'impact de l'âge du praticien avec l'influence de son expérience acquise au fil des années.