Titre original :

Efficacité et tolérance du cemiplimab en vraie vie dans les carcinomes épidermoides cutanés évolués : analyse des données nationales d’autorisation temporaire d’utilisation

Mots-clés en français :
  • Immunothérapie anti-PD1
  • cemiplimab
  • carcinomes épidermoides cutanés
  • données de vie réelle
  • immunodéprimés

  • Épithélioma spinocellulaire
  • Autorisations temporaires d'utilisation
  • Anticorps monoclonaux
  • carcinome épidermoide
  • Immunothérapie
  • Anticorps monoclonaux
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2021LILUM640
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/11/2021

Résumé en langue originale

Introduction : En France, une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) a permis à des patients atteints de carcinome épidermoide cutané (CEC) localement évolué ou métastatique, de recevoir du cemiplimab, en dehors des essais cliniques, avant son autorisation. Notre objectif était d’analyser les données d’efficacité et de tolérance du cemiplimab administré dans le cadre de cette ATU, en vraie vie, au niveau national. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique française, évaluant les patients inclus dans l’ATU, en nous appuyant sur les centres du GCC et de CAREPI. L’objectif principal était le taux de meilleure réponse (TMR). Les objectifs secondaires étaient la survie sans progression (SSP), la survie globale (SG), la durée de réponse (DDR) et la tolérance. Résultats : Sur les 245 patients inclus, 24% étaient immunodéprimés et 27 % avaient un ECOG Performance Status (PS) ≥ 2. Pour les 240 patients ayant reçu ≥ 1 perfusion de cemiplimab, le TMR était de 50,4% (21,2% RC, 29,2% RP). Avec un suivi médian de 12,6 mois, la SSP médiane était de 7,9 mois, les SG et DDR médianes n’étaient pas atteintes. En analyse multivariée, un PS ≥ 2 (pendant les 6 premiers mois), et non le statut immunodéprimé, était significativement associé à une SSP et une SG moins longues. Des effets indésirables sévères sont survenus chez 9% des patients, dont un décès dû à un syndrome de Lyell. Conclusion : Notre étude confirme, en vie réelle, l’efficacité et le bon profil de tolérance du cemiplimab, en faveur de son utilisation dans la prise en charge des CEC localement évolués ou métastatiques. Même si le cemiplimab semble moins efficace chez les patients avec un PS ≥ 2, il doit être proposé en première intention. De plus, il pourrait représenter une option thérapeutique pour les patients immunodéprimés.

  • Directeur(s) de thèse : Maubec, Eve

AUTEUR

  • Hober, Candice
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