Identification de l’étudiant en stage autonome en soins primaires ambulatoires supervisé, par les patients le rencontrant en consultation. étude quantitative via questionnaires remis aux patients
- Patients
- étudiant en médecine
- SASPAS
- médecin généraliste
- Résidents (médecine)
- Médecine générale
- Internat et résidence
- Stage pratique guidé
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2021LILUM634
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 25/11/2021
Résumé en langue originale
Plusieurs études concernant le SASPAS, ont été réalisées avant qu’il ne devienne obligatoire. Ce caractère obligatoire, récent, va augmenter le nombre de patients reçus par les étudiants en SASPAS. Le ressenti des patients vis-à-vis des internes autonomes est globalement très positif. Pour eux, cela semble notamment faciliter l’accès aux soins et lutter contre la désertification médicale. Cependant une meilleure information est toujours souhaitée par les patients : qui est le SASPAS? Dans le cadre d’une étude quantitative, des questionnaires anonymes ont été proposés aux patients sortant d’une consultation menée par un interne en SASPAS. Au total, 184 questionnaires ont été recueilli : 76 exclus et 108 exploitables analysés. Parmi les répondants, 56% étaient des femmes, 63 % avaient de 18 à 50 ans, 52% étaient salariés, 45% urbains et 68 % n’étaient pas en ALD. 70 % étaient suivi depuis 1 à 15 ans et 52% trimestriellement. 59 % avaient le MSU comme médecin traitant et 93 % connaissaient son statut. 87% ont été averti de la présence de l’interne en consultation, la majorité par la secrétaire. L’étudiant a été présenté comme un interne de médecine pour 53% des patients et 70% ont donné leur accord pour consulter avec lui. 74% pensaient qu’il existe une rétro action, et 52 % à la fréquence «souvent ». La moyenne d’études du SASPAS était estimée à 6,3 ans et pour 43% des patients d’interne avait déjà choisi sa spécialité. Il a les mêmes droits de prescription de médicaments (91%), de stupéfiants (41%), de certificat (81%) et de réalisation d’actes techniques (48%) que le médecin référent. 48% font la différence étudiant versus remplaçant. 94% des patients trouvaient l’apport d’informations sur le statut de l’interne utile. Nous n’avons pas mis en évidence de lien statistique entre les données socio démographiques des patients (âge, catégorie socio professionnelle, fréquence de consultation) et leurs connaissances de la spécialité médecine générale. Les femmes et les hommes semblaient percevoir différemment le niveau d’études de l’interne en SASPAS au risque d’erreur de 5%. En conclusion, la perception patient de l’interne en SASPAS peut encore être améliorée et pourrait être à l’origine de prochains travaux de recherche. La distinction interne et remplaçant demeure difficile et peut encore être améliorée. D’autres travaux pourraient permettre de renforcer la connaissance du statut de l’interne pour optimiser la relation de confiance médecin – patient.
- Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc
AUTEUR
- Voiseux, Benjamin