Titre original :

Modalités de contraception chez la femme en situation de déficience intellectuelle dans les régions du Nord et du Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • contraception
  • déficience intellectuelle
  • handicap

  • Contraception
  • Déficience intellectuelle
  • Handicapés mentaux
  • Contraception
  • Déficience intellectuelle
  • Personnes handicapées mentales
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM611
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/11/2021

Résumé en langue originale

Contexte : l'introduction de la contraception et la prévention des MST fait l'objet d'un temps de consultation dédié pour la femme en médecine générale. Dans la population en situation de déficience intellectuelle, jusqu'en 1996, la stérilisation était la contraception proposée. Aujourd'hui, ces femmes ont les mêmes droits que celles de la population générale. Cette étude a pour objectif de comprendre quelles sont les modalités de prescription de la contraception chez les femmes de cette population vulnérable. Méthode: Étude quantitative observationnelle multicentrique par entretiens structurés par questionnaires auprès des établissements médico-sociaux du Nord et du Pas de Calais. Le recueil des données a été effectué du 15/12/2020 au 31/06/2021.Les données ont été analysées par la doctorante et contrôlées par la directrice de thèse. Résultats: 110 réponses ont été obtenues. La moyenne d'âge était à 23,74 ans. Les femmes étudiées étaient déficientes intellectuelles modérées pour la plupart et une partie avaient des rapports sexuels connus. Les deux modes de contraception principaux étaient la pilule et l'implant contraceptif. En cas d'absence de contraception, cela était majoritairement dû à un refus familial. La plupart des femmes avaient bénéficié d'un temps de discussion autour de la contraception via une infirmière ou un médecin mais le choix était effectué par l'entourage ou les équipes des établissements médico-sociaux. Peu de patientes en âge d'effectuer un suivi préventif contre le cancer de l'utérus le faisait. Enfin, près de la moitié de ces patientes abordaient librement leur vie affective au sein des structures interrogées. Conclusion: Les femmes en situation de déficience intellectuelle bénéficient principalement d'une contraception par pilule ou implant mais ne les choisissent pas directement pour 84,45% d'entre elles Les limites de compréhension et de communication rendent la relation avec ses patientes plus complexe. De plus, il faudrait laisser plus de place à l'autodétermination de ces patientes dont l'entourage reste très présent.

  • Directeur(s) de thèse : Tarragon, Julia

AUTEUR

  • Jolivet, Louise
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