Titre original :

Réévaluation de la prescription ambulatoire d'IPP selon l'indication dans une population de médecine générale au cours d'une hospitalisation en service de médecine polyvalente au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Médecine polyvalente
  • IPP
  • recommandations professionnelles

  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Soins médicaux ambulatoires
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Soins ambulatoires
  • Recommandations pour la pratique clinique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM627
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/11/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Les IPP sont fréquemment prescrits. Leur prescription concernait 16 millions de français en 2016. Cependant, leurs indications sont limitées et ils sont souvent prescrits hors AMM malgré des effets secondaires de plus en plus décrits. Nous avons voulu analyser la pertinence des prescriptions d’IPP en ambulatoire en fonction de l’AMM au sein des patients hospitalisés en MPPU au CHU de Lille au cours de l’année 2019 puis dans quelle mesure le traitement a été réévalué en sortie d’hospitalisation. Matériel et méthodes : Les dossiers de tous les patients hospitalisés en 2019 en MPPU ont été analysés de manière rétrospective. Ceux ayant bénéficié d’une prescription d’IPP en cours d’hospitalisation ont pu être extraits via le logiciel d’aide à la prescription. Les CRH ont ensuite été étudiés afin de déterminer lesquels prenaient un IPP à domicile. La pertinence de l’indication de l’IPP a été évaluée en fonction des antécédents renseignés dans le CRH. 3 catégories ont été retenues : indication ayant l’AMM, indication reconnue en pratique clinique (notamment prescription associée d’anti-agrégant plaquettaire), et absence d’indication. L’analyse de l’item « traitement de sortie » a permis de voir si le traitement a été réévalué. Résultats : Parmi les 1273 patients hospitalisés en MPPU en 2019, 608 ont reçu un IPP au cours de l’hospitalisation. 179 patients ont été exclus (172 en l’absence de prise d’IPP dans le traitement au long cours et 7 en raison d’un décès). 429 patients ont donc été inclus soit 33,7% des patients hospitalisés en MPPU en 2019.15,6% des prescriptions d’IPP étaient en accord avec l’AMM, 58,5% concernaient des indications reconnues en pratique clinique, aucune indication pertinente n’était retrouvée pour 25,9% des patients. Le traitement a été arrêté pour 15 patients (3,5% des patients inclus), 7 pour qui aucune indication n’était retrouvée et 9 qui avaient une indication reconnue en pratique clinique. Conclusion : La prescription d’IPP en ambulatoire chez les patients hospitalisés en MPPU en 2019 est en majorité en dehors du cadre reconnu par l’AMM même si certaines indications fréquemment utilisées en pratique clinique semblent pertinentes. Malgré l’absence d’indication retrouvée chez un quart des patients, le traitement a peu été réévalué. La mise en place d’une conciliation médicamenteuse de sortie en lien avec le pharmacien hospitalier et le médecin de ville pourrait permettre une meilleure réévaluation des thérapeutiques.

  • Directeur(s) de thèse : André, Loïc

AUTEUR

  • Lefebvre, Bastien
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