• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
• Identifiant : 2021LILUM599
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 28/10/2021

Résumé en langue originale

Objectif : Décrire l’anatomie, la physiopathologie de la vascularisation lymphatique du rein ; décrire sa sémiologie lorsqu’elle est observable en imagerie ; les évolutions cliniques, les complications éventuelles et les diagnostics différentiels. Résultats : La vascularisation lymphatique du rein est riche, observée dans le cortex, le péri-rein et de manière moins abondante dans la médullaire. Le flux lymphatique du rein dépend de nombreux facteurs, notamment de la vascularisation rénale, de l’excrétion de l’urine, de l’environnement péri-rénal ou d’autres facteurs modifiant la fonction rénale. Ces altérations du flux peuvent entraîner une dilatation des vaisseaux lymphatiques, qui deviennent observables en imagerie. Nous décrivons et proposons une classification des lymphangiectasies rénales selon leur topographie (sinusale, corticale, transparenchymateuse, médullaire ou péri-rénale) et leur taille. Ces lésions sont explorées de manière optimale en scanner ou en IRM, et présentent dans la majorité des cas un signal/une densité liquidienne. Des remaniements hémorragiques ou de contenu peuvent les rendre spontanément hyperdenses, et modifier leur signal en IRM. Les 2 principales complications sont : l’hémorragie intra-lésionnelle et la compression de la voie excrétrice. Les lymphangiectasies ne dégénérant pas, elles ne nécessitent probablement aucun suivi. Leur connaissance peut permettre de mieux détecter, identifier et caractériser des lésions nécessitant un plus grand intérêt (kystes atypiques, lésions solides…), voire envisager leur évolution et éviter certains gestes inutiles. Conclusion : Les lymphangiectasies sont des lésions liquidiennes rénales bénignes dont la sémiologie en imagerie doit être connue pour améliorer la description de certaines pathologies et anticiper leur évolution.