Titre original :

Croyances et représentations des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant la vaccination anti-HPV des garçons

Mots-clés en français :
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  • Papillomavirus humains
  • Vaccin antipapillomavirus
  • Infections à Papillomavirus
  • Garçons
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Papillomaviridae
  • Vaccins contre les papillomavirus
  • Infections à papillomavirus
  • Santé masculine
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
Mots-clés en anglais :
  • HPV vaccination
  • vaccination and general medicine
  • HPV epidemiology
  • HPV vaccination and boys

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM602
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Les papillomavirus humains (HPV) sont impliqués dans l’oncogénèse de certaines néoplasies utérines, oro-pharyngées et de cancers de l’anus. Depuis fin 2019, le calendrier vaccinal recommande la vaccination de tous les hommes. Ce vaccin est remboursé depuis janvier 2021. Cette étude met en avant les croyances et représentations de la vaccination masculine des médecins généralistes dans les Hauts-de-France. Matériels et Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens semi-dirigés effectués auprès de treize médecins généralistes (MG) installés dans les Hauts de France. Les entretiens ont été enregistrés et menés jusqu’à obtention de suffisance des données. Une analyse thématique des verbatims a ensuite été réalisée après triangulation. Résultats : La plupart des MG interrogés ne connaissaient pas les nouvelles recommandations sur la vaccination anti-HPV, et certains ne vaccinaient pas les garçons. L’infection à HPV dont l’évolution est le cancer est un énorme problème de santé publique. La difficulté à parler de sexualité avec les adolescents ainsi que les parents pouvant être réticents face à cette vaccination aboutissaient à des refus. Le remboursement du vaccin en médecine de ville va probablement permettre aux soignants de vacciner plus facilement. La sensibilisation des médecins eux-mêmes par des formations supplémentaires et celle des adolescents par le milieu scolaire pourrait être un atout considérable pour le futur. Conclusion : Les connaissances des MG concernant la vaccination masculine contre le papillomavirus sont insuffisantes. Une meilleure information des médecins et une vaccination en milieu scolaire serait bénéfique pour l’augmentation de la couverture vaccinale en France ; ainsi qu’une prévention par le biais des réseaux sociaux ciblée sur les adolescents.

  • Directeur(s) de thèse : Ponchant, Maurice

AUTEUR

  • Jude, Alexia
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