Titre original :

Evènements infectieux sévères survenant sous inhibiteurs de checkpoint chez des patients atteints de mélanome avancé ou métastatique : série de cas et mise en place d’un protocole de prévention local

Mots-clés en français :
  • Infection opportuniste
  • infections sévères
  • inhibiteur du checkpoint immunitaire
  • mélanome métastatique

  • Peau -- Cancer
  • Mélanome
  • immunosuppresseurs
  • Infections
  • Immunothérapie anticancéreuse
  • Mélanome
  • Immunosuppresseurs
  • Infections opportunistes
  • Immunothérapie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2021LILUM579
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2021

Résumé en langue originale

Introduction : L’utilisation des inhibiteurs du checkpoint immunitaire n’est pas associée à un risque infectieux. Cependant, le recours à certains immunosuppresseurs comme pour le traitement d’effets indésirables immuno-induits (EIII), peut mener à l’apparition d’infections graves ou opportunistes, pouvant mimer des EIII. Nous rapportons 16 cas de patients atteints de mélanome, traités par inhibiteurs du checkpoint immunitaire, ayant présentés une infection grave. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 2 centres. Ont été inclus des patients ayant présenté un épisode infectieux grave (hospitalisation) lors d’un traitement par inhibiteurs du checkpoint immunitaire pour un mélanome de stade III à IV. Le recueil a été réalisé sur une période allant de 2011 à 2020. Résultats : Sur 967 patients ayant bénéficié d’un traitement par inhibiteurs du checkpoint, 16 (1,6%) ont présenté un total de 19 infections graves. L’âge médian était de 66 ans. Douze patients (75%) ont présenté 16 EIII tous graves. Le recours aux corticostéroïdes était systématique en cas d’EIII et pouvait être associée à d’autres immunosupresseurs (anti-TNFa, rituximab, tacrolimus). Sur les 19 infections, 8 (42%) étaient des infections opportunistes comprenant 5 maladies à CMV, une pneumocystose, une aspergillose pulmonaire invasive, une tuberculose ganglionnaire. On notait également 4 colites à clostridium difficile, 4 endocardites infectieuses et 3 sepsis bactériens. Le délai médian entre symptômes infectieux et le diagnostic était de 8 jours. Aucune caractéristique clinique n’était associée à la survenue d’infection spécifique. Conclusion : Cette étude montre une incidence faible des infections graves lors de traitement par inhibiteurs du checkpoint immunitaire. Nous avons montré une proportion élevée de recours aux immunosuppresseurs ainsi que d’infections opportunistes parmi ces infections. Ce travail nous a amené à mettre en place un protocole de prévention local de ce risque infectieux.

  • Directeur(s) de thèse : Vuotto, Fanny

AUTEUR

  • Font, Guillaume
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