• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2021LILUM562
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 21/10/2021

Résumé en langue originale

Introduction : En France, 143000 enfants vivraient au sein d’un foyer où opèrent des violences conjugales. La prise de conscience du risque développemental encouru par ces enfants est récente. Malgré des pistes d’amélioration proposées et des protocoles de soins instaurés, la prise en charge de ces enfants représente un enjeu clinique. L’objectif de ce travail est de pouvoir évaluer quels sont les freins à la prise en charge de ces enfants co-victimes au sein du CHU de Lille lors d’un recours en urgence. Méthodes : Analyse descriptive au travers d’une enquête menée auprès des psychiatres séniors de la ligne de garde du CHU de Lille et des internes en DES de psychiatrie de Lille. Un auto-questionnaire anonyme a été envoyé, à la population étudiée. Résultats : Sur un total de 199 professionnels enquêtés nous avons eu un retour de 47 questionnaires avec une majorité d’internes de spécialité. L’ensemble des professionnels ont conscience de l’impact potentiel chez les enfants co-victimes mais repèrent des difficultés dans leur prise en charge. Trois thématiques ont été retrouvées comme pouvant freiner la prise en soins de ces enfants : les connaissances spécifiques en lien avec la population d’enfants exposés, la pratique d’une évaluation pédopsychiatrique et la réalisation de déclarations médico-légales. Conclusion : Cette étude nous conforte dans la nécessité d’améliorer la prise en charge de ces enfants notamment au travers de la formation des professionnels et de la diffusion d’information sur les outils déjà existants.