Titre original :

Pertinence de la prescription des antalgiques dans les EHPAD et USLD du centre hospitalier Victor Provo de Roubaix selon les scores DOLO+ et ALGO+

Mots-clés en français :
  • Douleur
  • personne âgée
  • antalgiques
  • EHPAD
  • USLD

  • Unités de soins de longue durée
  • Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Analgésiques
  • Prescription médicamenteuse
  • Établissements de soins de long séjour
  • Maisons de retraite médicalisées
  • Analgésiques
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM568
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La forte prévalence de la douleur chez le sujet âgé, pouvant entraîner une cascade délétère vers un déclin fonctionnel, une perte d’autonomie ou un état dépressif, en fait un enjeu de santé publique. Pourtant, la douleur du sujet âgé est sous-estimée et sous-traitée. Peu de recommandations ou d’études concernant l’usage des médicaments antalgiques existent. Afin d’améliorer leur prescription, un audit des pratiques professionnelles a été réalisé dans trois résidences médicalisées pour personnes âgées du Nord de la France. Il s’agissait d’évaluer la pertinence des prescriptions d’antalgiques selon la traçabilité de la douleur dans les dossiers médicaux. Méthodes : Une étude observationnelle, rétrospective, multicentrique a été menée dans trois résidences médicalisées (EHPAD USLD) gérées par le CH de Roubaix. Les données démographiques, médicales, cliniques et pharmacologiques ont été recueillies à partir des dossiers informatisés. L’analyse consistait à évaluer le lien entre la prescription d’antalgiques et les scores de caractérisation de la douleur DOLO+/ALGO+ ou les commentaires cliniques tracés dans les dossiers. Résultats : Au total 294 résidents ont été inclus, de moyenne d’âge de 86 ans et à prédominance féminine (72,8%). La proportion de résidents sous traitement était de 88,8% pour les antalgiques à visée nociceptive et de 10,5% pour ceux à visée neuropathique. 82,7% des prescriptions d’antalgiques nociceptifs et 74,2% des prescriptions d’antalgiques neuropathiques étaient justifiées. Les justifications étaient tracées principalement sous forme de commentaires cliniques (75,1%), les scores des échelles DOLO+ (37,5%) et ALGO+ (38,5%) étant moins utilisés. Conclusion : La prévalence des antalgiques était élevée en milieu institutionnel. Les prescriptions d’antalgiques étaient pertinentes. La justification des prescriptions d’antalgiques gagnerait en fiabilité avec la généralisation de l’utilisation des outils DOLO+/ALGO+/DN4. Une étude prospective permettrait une meilleure évaluation de la pertinence et de l’efficience des antalgiques.

  • Directeur(s) de thèse : Fournier, Patrick

AUTEUR

  • Duriez, Olivier
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