Titre original :

Etude observationnelle des prises de benzodiazépine et d’antipsychotique lors de l’isolement dans les services de psychiatrie adulte de l’EPSM-AL

Mots-clés en français :
  • Isolement
  • contention
  • anxiolyse
  • sédation
  • benzodiazépine
  • antipsychotique

  • Patients dans les hôpitaux psychiatriques -- Isolement
  • Mesures de contrainte des patients
  • Tranquillisants
  • Hôpitaux psychiatriques
  • Contention physique
  • Sédation consciente
  • Benzodiazépines
  • Hôpitaux psychiatriques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2021LILUM526
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2021

Résumé en langue originale

L’isolement et la contention dans les services de psychiatrie sont des pratiques fréquentes auxquelles le psychiatre est régulièrement confronté et dont il doit évaluer, indiquer et définir les modalités. Ces pratiques suscitent un débat éthique, sociétal et juridique. Les indications et modalités d’isolement et de contention sont encadrées par la loi et par les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS). Pourtant, les pratiques d’anxiolyse ou de sédation médicamenteuse intervenant avant et après l’isolement n’ont jamais été évaluées. Cette étude observationnelle rétrospective a recueilli les prescriptions de benzodiazépine et d’antipsychotique administrés dans les 24 heures précédant et les 24 heures suivant l’isolement ou la contention des patients de 9 services de psychiatrie adulte de l’Etablissement Public de Santé Mentale de l’Agglomération Lilloise (EPSM-AL) au cours de l’année 2019. Cent soixante-huit patients ont été inclus. La quantité moyenne administrée sur 24 heures est passée de 38,2 à 45,9 mg d’équivalent VALIUM pour les benzodiazépines, et de 17,8 à 23,2 mg d’équivalent ZYPREXA pour les antipsychotiques. Cette augmentation était essentiellement liée à la proportion de patients traités (introduction d’un traitement après l’isolement) et non pas à une augmentation de la posologie pour les patients déjà traités. Cette étude montre donc un relatif faible recours à l’administration médicamenteuse en amont de la décision de l’isolement, qui contraste avec les situations cliniques aiguës impliquant cette décision radicale. Les raisons possibles de ce résultat surprenant y sont discutées.

  • Directeur(s) de thèse : Bubrovszky, Maxime

AUTEUR

  • Jeanbart, Pierre
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