Titre original :

Comparaison des résultats post-opératoires précoces entre deux techniques de cure du prolapsus génital féminin par voie basse : sacrospinofixation antérieure au fil et Uphold

Mots-clés en français :
  • Cystocèle
  • chirurgie vaginale
  • statique pelvienne
  • sacrospinofixation

  • Prolapsus génital
  • Organes génitaux femelles -- Maladies
  • Organes génitaux femelles
  • Cystocèle
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Prolapsus d'organe pelvien
  • Procédures de chirurgie urogénitale
  • Cystocèle
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : MDSCGG
  • Identifiant : 2021LILUM509
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/10/2021

Résumé en langue originale

Objectif – Le prolapsus génital concerne une femme sur trois, et 80% des indications chirurgicales concernent la cystocèle. Dans un contexte de retrait de retrait du marché des matériels prothétiques, l’objectif de l’étude est de comparer à 2 mois de l’intervention les résultats du Uphold, technique de référence n’étant plus réalisable, avec celui de la sacrospinofixation antérieure au fil. Matériel et méthodes – Étude rétrospective observationnelle avant-après réalisée au CHRU de Lille sur une cohorte de patientes opérées de 2018 à 2020 ayant bénéficié d’une sacrospinofixation antérieure au fil et de pose de prothèse par voie vaginale de type Uphold. Le critère de jugement principal était la récidive précoce du prolapsus, les critères secondaire la survenue de complications per-opératoires ou post-opératoires précoces ainsi que la révélation d’une incontinence urinaire d’effort méconnue. Résultats - 466 patientes ont été incluses dans l’étude. 382 ont été opérée avec mise en place d’une prothèse type Uphold et 84 ont bénéficié d’une chirurgie type SSFA. Le taux d’échec à 2 mois était de 6/84 soit 7,14% pour les SSFA vs 17/382 soit 4,45% pour les Uphold, p=0,30. La non-réalisation d’un geste antérieur associé à la SSFA était retrouvée dans tous les échecs de la procédure (6/6 soit 100% contre 0/6, p=0,03) ainsi que la non-réalisation d’un double passage dans le ligament sacro-épineux (6/6 soit 100% contre 0/6, p=0,04). Conclusion - La SSFA apparait est une alternative satisfaisante aux prothèses dans la prise en charge de la cystocèle par voie vaginale surtout si un double-passage dans le ligament est réalisé et si elle est associée à un geste type colporraphie antérieure.

  • Directeur(s) de thèse : Bartolo, Stéphanie

AUTEUR

  • Galan, Louis-Édouard
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