Titre original :

Caractérisation des cancers de l’endomètre développés dans le cadre du syndrome de Lynch : relations génotype – phénotype

Mots-clés en français :
  • Syndrome de Lynch
  • cancer de l’endomètre
  • gènes MMR
  • MSI

  • Syndrome de Lynch
  • Syndrome de Lynch
  • Endomètre
  • Prédisposition (médecine)
  • Tumeurs colorectales héréditaires sans polypose
  • Tumeurs colorectales héréditaires sans polypose
  • Tumeurs de l'endomètre
  • Prédisposition génétique à une maladie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Biologie Médicale
  • Identifiant : 2021LILUM542
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2021

Résumé en langue originale

Introduction. Le syndrome de Lynch est un syndrome de prédisposition héréditaire à un certain nombre de cancers, au premier rang desquels le cancer de l’endomètre chez les femmes. Il est dû à une altération constitutionnelle d’un gène du système MMR (MisMatch Repair), intervenant dans la réparation des erreurs post réplication de l’ADN. Notre objectif principal a été d’estimer les risques spécifiques liés à l’âge, au gène MMR altéré et à la nature de l'altération ainsi qu’au type tumoral histologique d’avoir un cancer de l’endomètre dans le cadre de syndrome de Lynch. Matériel et Méthodes. Les patientes avec syndrome de Lynch de 30 ans ou plus ont été sélectionnées à partir de la base de données de Génétique clinique du CHU de Lille à l’aide du logiciel Progeny Genetics. 406 patientes porteuses d’un variant pathogène ou probablement pathogène d’un gène MMR, 121 cas avec cancer de l’endomètre et 285 témoins indemnes de cancer de l’endomètre ont été incluses dans l’étude. Les risques associés au cancer ont été évalués à l’aide des tests statistiques de type paramétriques et non paramétriques. Résultats. Le risque d’avoir un cancer de l’endomètre était plus élevé entre 40 et 69 ans et plus particulièrement entre 50 et 59 ans (p<0.001). 17% des patientes avaient développé leur cancer avant 45 ans. Des différences significatives ont été mises en évidence concernant la nature du gène altéré avec plus de risque de développer un cancer de l’endomètre chez les patientes porteuses d’un variant du gène MSH6, comparativement à celles porteuses d’un variant MLH1 ou MSH2 (p=0.0006 et p=0.0007). Il existait également une influence du gène sur l’âge au diagnostic de cancer (p=0.0002), avec un âge plus élevé chez les patientes porteuse d’un variant du gène MSH6 (54 ans (49-58)). Aucune association significative n’a été mise en évidence entre la nature de l’altération et le risque de cancer de l’endomètre (p=0.19) ou l’âge au diagnostic de cancer (p=0.12). Conclusion. Les variants constitutionnels du gène MSH6 sont associés à un risque de cancer de l’endomètre supérieur, mais à un âge plus élevé que les variants des gènes MLH1 et MSH2, ces résultats pouvant justifier une prise en charge adaptée.

  • Directeur(s) de thèse : Buisine, Marie-Pierre

AUTEUR

  • Prokofyeva-Wissocq (Prokofyeva), Anna
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