• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
• Identifiant : 2021LILUM539
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 19/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie fréquente chez la femme jeune. Le SOPK est responsable de complications gynécologiques mais est également associé à des pathologies métaboliques, notamment le syndrome métabolique (SM) et l’insulino-résistance (IR). L’objectif principal de cette étude est d’identifier les paramètres associés au développement du SM. Notre objectif secondaire est d’identifier les paramètres associés à l’IR. Matériel et Méthodes : Femmes porteuses d’un SOPK selon les critères de Rotterdam hospitalisées au CHU de Lille entre 04/01/2008 et 13/11/2021. Réalisation d’un bilan métabolique et calcul de l’insulino-résistance (HOMA) et bilan d’étude de la réserve ovarienne. Résultats : L’IMC et le HOMA sont associés positivement à la survenue du SM. La SHBG est associée négativement à la survenue du SM. La testostérone et l’IMC sont associés positivement au HOMA. L’AMH, la SHBG et l’androstenedione sont associés négativement au HOMA. Conclusion : Le SM chez les femmes SOPK est corrélé à l’ensemble des paramètres métaboliques mais sans impact des facteurs ovariens. Concernant l’IR, le dysfonctionnement ovarien joue un rôle dans le développement de cette complication, mais est également associé aux paramètres métaboliques.