Titre original :

Intérêts et limites de l’étude de la maladie résiduelle par cytométrie en flux dans la leucémie lymphoïde chronique à l’heure des thérapies ciblées

Mots-clés en français :
  • Leucémie lymphoïde chronique
  • cytométrie en flux
  • maladie résiduelle
  • thérapies ciblées

  • Leucémie lymphoïde chronique
  • Maladie résiduelle
  • Cytométrie de flux
  • Thérapie moléculaire ciblée
  • Leucémie lymphoïde
  • Maladie chronique
  • Maladie résiduelle
  • Cytométrie en flux
  • Thérapie moléculaire ciblée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Biologie Médicale
  • Identifiant : 2021LILUM544
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2021

Résumé en langue originale

La Leucémie Lymphoïde Chronique (LLC) est la leucémie la plus fréquente dans les pays industrialisés. Si durant de nombreuses années, seuls les patients les plus symptomatiques, au pronostic péjoratif étaient traités, le développement d’anticorps monoclonaux et plus récemment de thérapies ciblées comme les inhibiteurs du BCR et de Bcl-2 a modifié la prise en charge thérapeutique des patients. Depuis, l’intérêt d’évaluer la maladie résiduelle (MRD) dans la LLC n’a cessé de croitre. Véritable outil d’évaluation de la réponse au traitement en cas d’immunochimiothérapie, sa place dans les nouvelles combinaisons thérapeutiques est à préciser. À l’avenir, le statut de la MRD pourrait guider la prise en charge thérapeutique. Ces perspectives restent néanmoins éloignées du cadre d’application existant puisque la MRD n’est actuellement pas indiquée en dehors des essais cliniques. Deux techniques de référence sont utilisées pour l’étude de la MRD-LLC : la cytométrie en flux (CMF) et la biologie moléculaire ; la CMF constituant actuellement la technique de prédilection pour cette analyse spécialisée. L’avènement de l’immunothérapie et des thérapies ciblées nécessite une adaptation dans les pratiques du cytométriste puisqu’il a été montré que ces traitements pouvaient entrainer des modulations phénotypiques à la surface des cellules de LLC. Les axes d’optimisation de la technique concernent à la fois la standardisation du test, l’amélioration des performances, le choix du panel et les stratégies d’identification à mettre en place pour s’affranchir au mieux des modulations phénotypiques induites par ces nouvelles thérapeutiques. À l’heure d’une médecine de précision, la MRD devra s’intégrer dans le cadre d’une prise en charge personnalisée adaptée à chaque patient.

  • Directeur(s) de thèse : Hemar, Claire

AUTEUR

  • Lupa, Quentin
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