Titre original :

COVID-19 en Hauts-de-France : quel impact sur les prescriptions et le ressenti des médecins généralistes ?

Mots-clés en français :
  • Antibiotique
  • covid-19
  • azithromycine
  • hydroxychloroquine
  • ressenti

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus)
  • Prescription médicamenteuse
  • Médecins généralistes
  • Infections à coronavirus
  • Virus du SRAS
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM507
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/10/2021

Résumé en langue originale

Le 31 Décembre 2019, la commission sanitaire municipale de Wuhan (Chine), signale un groupe de pneumonie, par la suite un nouveau coronavirus est identifié : le SARS-CoV-2. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclare que la COVID-19 peut être qualifiée de pandémie devant les niveaux alarmants de propagation et de sévérité de la maladie le 11 mars 2020. L’objectif de cette étude était d’étudier et d’analyser l’impact de la crise sanitaire sur les prescriptions et sur le ressenti des médecins généralistes installés en Hauts-de-France. Il s’agissait d’une étude rétrospective, quantitative, descriptive par questionnaire. L’étude était destinée aux médecins généralistes installés dans la région Hauts-de-France. Le nombre initial de réponses au questionnaire était de 47. Après analyse, deux réponses ont été exclues portant le nombre de réponses finales à 45. Entre Mars et Mai 2020, 9 médecins ont prescrit davantage d’Azithromycine, 6 médecins davantage d’Uvedose 100 000 UI, 5 de Lovenox 0,4 mL, 4 d’Amoxicilline – Acide clavulanique, 3 d’Amoxicilline, 3 de Rubozinc, et 1 de Montelukast. 13 médecins ont modifié leurs habitudes de prescription, tandis 32 médecins n’ont pas vu de changement dans leurs prescriptions.17 médecins ont reçu des demandes de prescription d’hydroxychloroquine de la part des patients et 1 médecin parmi eux l’ont prescrite devant cette demande, étant un potentiel traitement de la COVID-19. 4 médecins estiment avoir été influencés dans leur manière de prescrire par les médias. De façon générale un tiers des répondeurs estiment avoir été influencé par des facteurs extérieurs dans leur manière de prescrire, ces facteurs étant les médias, les confrères, les recommandations et les patients. 30 médecins répondeurs estiment avoir rencontrés des difficultés dans l’exercice de la médecine et 29 médecins estiment ne pas avoir été suffisamment accompagné durant le premier confinement. L’apparition d’une nouvelle maladie a obligé les médecins généralistes à s’adapter. Malgré une baisse d’activité durant la première vague, ceux-ci ont rencontrés des difficultés d’un point de vue organisationnel avec la mise en place d’adaptations structurelles et dans leur façon de consulter avec l’avènement de la téléconsultation, mais aussi dans leur exercice de la médecine avec des difficultés liés à la prise en charge diagnostique mais également thérapeutique entrainant un changement de rapport dans la relation médecin-malade.

  • Directeur(s) de thèse : Kessy, Guy-Serge

AUTEUR

  • Rigolle, Louis
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