Titre original :

Évaluation de la connaissance et de l’utilisation de la consultation contraception prévention (CCP) depuis sa mise en place le 1er novembre 2017 par les médecins généralistes des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Contraception
  • infection sexuellement transmissible
  • prévention primaire
  • adolescentes

  • Contraception chez l'adolescente
  • Consultation médicale
  • Maladies sexuellement transmissibles
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Contraception
  • Consultation médicale
  • Maladies sexuellement transmissibles
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM503
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La prévention autour de la contraception et des IST reste primordiale. En effet, si nous regardons les derniers chiffres, le nombre IVG reste stable malgré la multiplicité des moyens contraceptifs actuels. De même, les IST (en particulier la Chlamydia) sont en recrudescence en France. Dans le cadre de la stratégie nationale de santé sexuelle une nouvelle cotation, la CCP (Consultation de Contraception et de Prévention) a été mise en place le 1er novembre 2017. L’objectif principal de ce travail est d’évaluer l'impact de la mise en place de la CCP sur la pratique des médecins généralistes des Hauts-de-France. Méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique, quantitative et observationnelle de décembre 2020 à mars 2021. Celle-ci a été réalisée auprès des médecins généralistes des Hauts-de-France exerçant en libéral grâce à un questionnaire mis en ligne. Résultats : Notre étude a porté sur 190 médecins généralistes. 51,6% d’entre eux utilisent la CCP. Parmi les médecins généralistes appliquant cette cotation, certains ont modifié leur pratique depuis cette revalorisation, notamment en termes d’organisation. En effet, 20 médecins proposent désormais de façon plus régulière une consultation dédiée (p = 0,004) ; 10 consacrent dorénavant une consultation d’au moins 15 minutes (p = 0,019) ; 21 proposent d’anonymiser plus régulièrement la consultation (p = 0,005) et 59 proposent plus systématiquement le tiers payant intégral (p < 0,001). Cependant, le contenu (c’est-à-dire les informations et messages délivrés) de ces consultations ne semble pas avoir significativement évolué. Conclusion : Cette étude nous a permis de mettre en évidence des modifications significatives concernant l’organisation et les modalités de cette consultation. Cependant, malgré les opinions positives des médecins généralistes concernant cette revalorisation financière, seuls 51,6% l’appliquent. Une majorité d’entre eux souhaiteraient étendre cette consultation aux jeunes hommes mineurs.

  • Directeur(s) de thèse : Aelbrecht, Brigitte

AUTEUR

  • Picquenot, Ophélie
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