Titre original :

Apport des biomarqueurs du liquide cérébrospinal et de l’imagerie nucléaire dans le diagnostic différentiel démence fronto-temporale / maladie d’Alzheimer

Mots-clés en français :
  • Démence fronto-temporale
  • maladie d’Alzheimer
  • diagnostic

  • Démence présénile
  • Alzheimer, Maladie d'
  • Diagnostic différentiel
  • Liquide cérébro-spinal
  • Marqueurs biologiques
  • Imagerie moléculaire
  • Démence frontotemporale
  • Maladie d'Alzheimer
  • Diagnostic différentiel
  • Imagerie moléculaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2021LILUM466
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Il peut exister des hésitations diagnostiques entre démence fronto-temporale (DFTvc) et maladie d’Alzheimer (MA). L’imagerie nucléaire et les biomarqueurs du liquide cérébrospinal (LCS) représentent des aides au diagnostic mais peuvent être discordants avec le diagnostic de DFTvc. L’objectif de ce travail était de déterminer la fréquence des discordances de ces examens en cas d’hésitation diagnostique DFTvc/MA. Méthodes : Les patients atteints d’une DFTvc, suivis au centre de la mémoire de Lille entre 2010 et 2020 et ayant bénéficié d’une imagerie morphologique, nucléaire et de l’analyse des biomarqueurs du LCS ont été séparés en deux groupes : un groupe H+ (hésitation diagnostique avec une MA) et H- (absence d’hésitation). La fréquence des discordances avec le diagnostic de DFTvc de l’imagerie nucléaire et des biomarqueurs du LCS a été comparée entre les deux groupes. Résultats : La fréquence des discordances était plus importante dans le groupe H+ (35 cas) que dans le groupe H- (43 patients), que ce fût à la première consultation (65,7% vs 18,6 %, p=2x10-5) ou au moment du diagnostic de DFTvc (48,6% vs 16,3%, p=0,002). Les examens paracliniques avaient un rôle de « drapeaux rouges » pour le diagnostic de MA à la première consultation. Au moment du diagnostic, les discordances des examens paracliniques avec le diagnostic de DFTvc avaient pour origine de manière égale l’imagerie nucléaire (9 cas) et les biomarqueurs du LCS (9 cas) mais ce sont ces derniers qui emportaient plus facilement la conviction des cliniciens. Conclusion : Les examens paracliniques sont plus fréquemment discordants en cas d’hésitation diagnostique DFTvc/MA. Ils sont cependant, de manière différente, utiles dans la réflexion diagnostique à tout moment du suivi.

  • Directeur(s) de thèse : Pasquier, Florence

AUTEUR

  • Lecerf, Simon
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